Hotel de ville de La Rochelle.
L’hôtel de ville de La Rochelle héberge la mairie de La Rochelle depuis 1298. Entre 1628 et 1748, le bâtiment est la résidence du Gouverneur de l’Aunis et de la Ville avant de redevenir la maison de la ville. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1861.Largement détérioré, le bâtiment subit, à la fin du XIXe siècle, une lourde restauration, mêlant restauration à l’identique, transformation et extension de bâtiment
L’actuel bâtiment nord daterait de 1595, sous la mairie de Jacques Thévenin. En 1605 et 1606 est bâti, par le maître maçon Favreau, le corps principal et sa galerie ainsi que le balcon donnant sur la rue des Gentilshommes
En 1607 est édifié un nouveau bâtiment au sud-est du corps principal, bordant la rue des Gentilshommes.
Suite à la défaite de 1628, le Roi supprime le corps de ville et confisque la maison de ville pour la transformer en maison du Roi. Le 22 mai 1631 fut publié en l’audience présidiale le don fait par le Roi de la maison de ville à monsieur le cardinal de Richelieu et autres gouverneurs de La Rochelle[5]. Dès lors la maison de ville devint la maison du Gouverneur.
L’hôtel de ville est classé au titre des monuments historiques le 27 décembre 1861Suite à ce classement, Juste Lisch établit des projets de restauration et d’agrandissement, réalisés de 1872 à 1877, sous la surveillance de Massiou (Architecte de la Ville). On entreprend la reconstruction de l’escalier d’honneur, la restauration de la galerie des statues et de la grande galerie. Les fragments des restaurations sont déposés dans des musées, la plus importante partie (une Lucarne et une niche avec blason) se trouvant dans la partie lapidaire du Musée d’Orbigny Bernon le reste (une porte palière du XVIIe siècle et des caissons de la grande galerie) se trouvant dans le jardin du Musée des beaux-arts de La Rochelle
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_La_Rochelle
Le Port et les tours de la Rochelle .
La tour de la Lanterne, phare et ancienne prison
La tour de la Lanterne (12e et 15e siècles) est un ouvrage complexe qui, au Moyen Age, assume des rôles différents : contrôle et désarmement des bateaux entrant dans le port, pivot pour le guet de la mer le long des côtes de l’Aunis et guidage des navires, car elle combine un amer et un phare.
Au 16e siècle, la tour de la Lanterne sert de prison, d’abord pour des prêtres. Puis jusqu’au 19e siècle, elle abrite des Anglais capturés sur leurs vaisseaux, aux 17e et 18e siècles, des Vendéens durant les Guerres de Vendée.
Elle abrite aujourd’hui une collection remarquable de plus de 600 graffiti gravés par des pirates, corsaires, prisonniers de droit commun ou prisonniers de religion. Elle reste également le phare le plus ancien de la côte atlantique.
La tour Saint-Nicolas, une architecture complexe
La tour Saint-Nicolas(14e siècle) constitue avec la tour de la Chaîne la majestueuse porte d’entrée du Vieux-Port de La Rochelle.
La tour, chargée de protéger l’entrée du port, était reliée par une chaîne à la tour de la Chaîne. Elle fut utilisée comme prison pour les Huguenots à l’époque de la Révocation de l’Edit de Nantes, puis pour les Chouans durant les guerres révolutionnaires.
Véritables donjons urbains et demeures palatiales, symboles d’une ville forte de ses privilèges et de son commerce, les deux tours étaient alors dirigées par un capitaine nommé chaque année lors de l’élection du maire.
La tour de la Chaîne, gardienne du port
Porte d’entrée du Vieux Port, la tour de la Chaîne surveillait les mouvements des bateaux et le trafic du port, et percevait les droits et les taxes.
A l’époque Protestante, la tour de la Chaîne est un lieu sacralisé : c’est à son sommet que flotte l’étendard aux couleurs de la ville.
Fortement endommagée en 1652, alors qu’elle sert de poudrière, elle restera éventrée pendant trois siècles. Il faudra attendre le 20e siècle pour qu’elle soit restaurée et dotée d’une nouvelle couverture.
Depuis 2008, à l’occasion des 400 ans de la fondation de la ville de Québec, les espaces restaurés accueillent une exposition permanente « La Rochelle-Québec, Embarquez vers la Nouvelle-France », une invitation à suivre les migrants dans leur voyage.
Sources documentaires : http://www.en-charente-maritime.com/tourisme/visites/sites-touristiques/tours-la-rochelle
La Rochelle, belle et rebelle.
La Rochelle est une commune française, capitale historique de l’Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département de la Charente-Maritime.
Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises
Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d’Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre et, ce, depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de Porte océane par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance).
Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, La Rochelle est aujourd’hui devenue la plus importante ville entre l’estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son Université et le tourisme.
L’agglomération rochelaise, réputée pour sa « qualité de vie », s’est depuis longtemps engagée dans une politique de protection de l’environnement et de développement raisonné, notamment en signant et en respectant une charte environnementale. La baie de La Rochelle est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000.
La Rochelle a été une ville pionnière en matière d’écologie urbaine. Elle est ainsi l’initiatrice du premier secteur piétonnier de France en 1970, la première ville à signer un document de « périmètre sauvegardé » pour protéger l’architecture de son centre-ville en 1971, des premiers vélos en libre-service en 1974, de la première Journée sans voiture le 9 septembre 1997, des premières voitures électriques (Citroën Saxo et Peugeot 106) en libre-service en 1999 et des transports en commun qui intègrent les modes de déplacement alternatifs (vélo, bateaux, voitures électriques, etc.).
Avec la mise en service d’Elcidis, c’est la première ville française à disposer d’une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville en véhicules utilitaires électriques.
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rochelle
LES CAILLOUX DU SAINT-LAURENT lire les paroles de cette chanson qui parlent des galets qui pavent certaines rues de La Rochelle .
http://paroles.zouker.com/song/print_parole_ziq.php?id=153466
A suivre….