Guérande
Guérande (en breton contemporain : Gwenrann ce qui signifie « pays blanc », en référence aux marais salants, Géraundd en gallo) est une commune française, Chef-lieu de Canton, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire, et membre de la Communauté d’agglomération « Cap Atlantique ».Le canton de Guérande comprend les communes de Guérande, Mesquer, Piriac-sur-Mer, Saint-André-des-Eaux, Saint-Molf et La Turballe.Les habitants de la commune se nomment les guérandais et guérandaises.Guérande est essentiellement connue aujourd’hui pour ses marais salants avec en particulier la fleur de sel de Guérande (appelation controlée et/ou label rouge), et sa cité médiévale entourée de remparts complets avec 4 portes fortifiées et des tours.
La commune de Guérande se situe au cœur de la presqu’île guérandaise. Ce territoire est dénommé ainsi car il est entouré à l’ouest par l’océan Atlantique, à l’est par le marais de Brière, au sud par La Loire et au nord par la Vilaine.Guérande : entre Pays Blanc et Pays Noir, un terroir entre les Marais salants et les Marais de Grande-Brière.La ville est implanté au point culminant (59 mètres au niveau de l’ancien Petit Séminaire) d’une ligne de coteaux allant de Saint-Nazaire à Piriac-sur-Mer, offrant une vue sur les côtes et l’arrière pays (vers les marais de Grande Brière).Guérande se situe à 19 km à l’ouest de Saint-Nazaire, 70 km au sud-est de Vannes et 80 km à l’ouest de Nantes.Extrait Wikipédia. : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9rande
Le Faouët (Morbihan)
Portail de l’eglise Sainte Barbe.
Les textes sont extraits de Bretagne.com, voir lien ci-dessous en fin d’article.
Le Faouët, pays de la belle Marion
Ils sont encore nombreux les coins de Bretagne qui gardent leur aspect des temps anciens et où se conservent quelques traditions. Moins célèbre que bien d’autres, mais non moins attrayant est le pays de Faouët, le pays de Marion la belle rousse, Marion le chef de bande, qui pendant 15 ans, au siècle des bergeries, terrorisa tout le pays breton.
Le Faouët signifie en breton Le Bois de Hêtres : Ar Faoued. Sans doute, aux temps anciens, cet arbre croissait-il en grande abondance en cet endroit de l’immense forêt qui occupait le centre de l’Armorique. Comme beaucoup d’autres cités, celle-ci prit naissance autour d’un château fort disparu depuis.
Son origine semble remonter aux débuts de la féodalité. S’il faut en croire la gwerze Groeg ar c’hroazour, du Barzaz Breiz, le Seigneur du Faouët prit part à la première croisade en 1095.
Pendant la Guerre de succession de Blois et de Montfort, le château du Faouët fut attaqué. Les troupes du roi Edouard d’Angleterre, qui soutenait Montfort, le prirent d’assaut en 1342.
Le Faouët est riche en monuments. Son église est très ancienne; certaines parties remonteraient au XIIe siècle. Elle subit des modifications au XVIe et XVIIe. Les statuts en granit d’un seigneur et de sa femme se trouvent au transept sud. Ses magnifiques retables Renaissance ont été brûlés pendant l’incendie de 1917. Reste le vieux clocher; il ne s’en rencontre, paraît-il, de semblables qu’en Scandinavie. Il échappe à toute classification.
Saint Fiacre.
Les halles méritent aussi d’attirer l’attention. Elles sont du XVIe siècle. Elles mesurent 53 mètres sur 19. Il est impossible de ne pas être impressionné par la puissance de la charpente qui soutient le toit aux proportions énormes.
Un des charmes du pays du Faouët, ce sont ses nombreux lieux d’excursions. Citons l’Abbaye de Langonnet, fondée en 1137 par le duc Conan le Gros et dont Saint-Mauriec, de Carnoët, fut abbé ; la belle église gothique de La Trinité-Langonnet, la chapelle Saint Nicolas de Priziac, l’église de Kernascléden, le plus beau monument gothique du Morbihan; le château de Pontcallec, à côté; les Roches du Diable et Saint-Urlo, en Lanvénégen; la chapelle de Saint-Fiacre et son magnifique jubé (le plus beau d’Europe) ainsi que la chapelle Sainte-Barbe, bien évidemment.
Kernascléden.
- La Chapelle Sainte-Barbe, lieu célèbre de pèlerinage est accrochée aux flancs de la montagne, à 1.500 mètres du Faouët. Elle est enfouie dans la forêt, à pic au dessus de l’Ellé qui écume en faisant un bruit rapide, et c’est un vrai bijou d’architecture élégante et fine comme on n’en voit pas souvent en Bretagne.
Sainte Barbe.
Savez-vous la légende de cette chapelle ? Vincent, seigneur de Toulboudou, en Locmalo, chassant un jour de l’année 1489 dans la vallée de l’Ellé, fut pris par un orage formidable. Un bloc de rocher, détaché par la foudre, roulait sur la pente de la montagne et allait l’écraser. Il n’eut que le temps d’invoquer sainte Barbe et le roc s’arrêta, comme cloué sur le sol. A la place même où il avait été si miraculeusement épargné, le seigneur fit élever une chapelle par son architecte de génie.
On descend à la chapelle par de grands degrés majestueux, on passe sous une arche d’une noble hardiesse, une tourelle gracieuse monte sous les arbres et jamais la foi n’a trouvé pour s’exprimer sanctuaire plus intime dans un décor plus magnifique, refuge plus accueillant contre toutes les forces mystérieuses de la nature.
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