Ille et Vilaine. Argoat.
ILLE et VILAINE.
L’Ile aux Pies dans la Vallée de l’Oust.
La vallée de l’Oust La basse vallée de l’Oust est classée Grand Site naturel sur une quinzaine de kilomètres depuis 1981. En effet, peu avant de se jeter dans la Vilaine, entre Glénac et Saint Perreux, la rivière a creusé son lit dans un pli bombé constitué de schiste, de grès et de granite et formé une cluse. Le site dénommé l’Ile aux Pies, exceptionnel dans la France de l’Ouest, présente le spectacle de falaises culminant à plus de 50 mètres d’altitude au-dessus du lit de l’Oust. Cette partie du cours de la rivière se situe dans l’Armorique appalachienne qui se caractérise par des alignements de crêtes peu élevées constituées de roches dures séparées par des sillons creusés dans les roches tendres. Les cours d’eau, comme l’Oust peu en amont de Redon, installés dans ces sillons, adoptent parfois un tracé en baïonnette, franchissant les barres rocheuses par des gorges que l’on peut qualifier de cluses.La vallée de l’Oust est empruntée par le canal de Nantes à Brest du confluent jusqu’au-delà de Rohan; le canal l’abandonne à Gueltas pour rejoindre Pontivy et le Blavet au prix de nombreuses écluses. La construction de ce canal fut envisagée, dès 1754, par le comte François Joseph de Kersauson pour favoriser le développement manufacturier de la région, mais faute de crédits le projet fut abandonné. L’idée de réaliser cette liaison fut relancée, sous le Consulat, en 1803, les autorités poursuivant alors un objectif plus stratégique qu’économique: relier les arsenaux de Brest et Lorient avec Nantes et Saint-Malo en toute sécurité alors que la marine anglaise possédait la maîtrise de la mer et constituait un danger permanent pour la circulation maritime au large des côtes de Bretagne. La construction ne commença qu’en 1811 et les travaux ne furent achevés, après bien des interruptions, qu’en 1836 (Le canal ne fut officiellement inauguré qu’en 1858 par Napoléon III). La particularité de cette voie d’eau, longue de plus de 360 km, était d’utiliser sur près de 80 % de son parcours des fleuves et rivières aménagés pour la navigation; au total, 8 cours d’eau appartenant à 4 bassins fluviaux, liés par de courts tronçons artificiels. Ainsi l’Oust, plus ou moins au centre de cette artère, est navigable sur 84 kilomètres (soit plus de 60 % de son cours). Du milieu du XIXème siècle aux années 1920, le trafic fut actif (surtout durant la Belle Époque de 1890 à 1914); l’Oust voyait ainsi passer de nombreuses embarcations (gabarres, péniches, chalands) transportant productions agricoles, engrais, ardoises, sable, chaux, charbon… La concurrence du chemin de fer et de la route, la mise en service en 1928 du barrage de Guerlédan qui coupe le canal en deux, le faible gabarit de la voie d’eau (les dimensions des navires pouvant naviguer sur la voie d’eau – 25,7 m sur 4,70 m et un mouillage de 1,60 m – sont bien inférieures à celles du gabarit Freycinet – 38.5 m sur 5,20 m et un mouillage de 2,20 m) entraînèrent le déclin inéluctable du trafic avant la Seconde Guerre mondiale. Après des années difficiles, l’Oust connaît un renouveau de son trafic, mais aux lourdes embarcations chargées de marchandises se sont substitués les bateaux de tourisme.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Oust_(rivi%C3%A8re
Voici la distance jusqu’à Brest par le canal .
Bonne navigation !!!!
Très intéressant article !
et belles photos l’illustrant…
Pourquoi ne plus utiliser les canaux ?
cela soulagerait le trafic routier
atténuerait la pollution…
Bon jeudi Jacqueline
Bises, Annebis
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