Lanleff et Kermaria an Iskuit.
Le Temple de Lanleff
Le Temple de Lanleff est un curieux monument en ruines, d’une beauté remarquable, aux formes élégantes, en grès rose, de style roman primitif, construit, pense-t-on au XIe siècle. C’est en fait une ancienne église bâtie sur un plan circulaire, comme l’église abbatiale Sainte Croix-de-Quimperlé. Sa forme serait inspirée de celle du Saint Sépulcre de Jérusalem.
L’édifice se présente à l’origine sous la forme de 2 enceintes circulaires concentriques séparées par un déambulatoire. Aujourd’hui, ne reste qu’une partie de l’enceinte extérieure comportant encore 2 absidioles sur 3 préexistantes. L’enceinte intérieure est constituée de 12 arches soutenues par 12 piliers imposants. Ceux-ci sont ornés, sur leurs chapiteaux et sur leurs bases de sculptures naïves énigmatiques.
Le premier document qui y fait référence est une charte de donation datée de 1148, puis il faut attendre le XVIIIe siècle pour en trouver à nouveau mention chez différents auteurs. Après un voyage d’étude en Bretagne, Prosper Mérimée s’intéresse au Temple et le fait inscrire, selon certains auteurs, à l’inventaire des monuments historiques en 1840. Mais sur le site des Monuments historiques est indiqué : classé par liste de 1889.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Lanleff
Chapelle de Kermaria an Iskuit .
Située dans le hameau de Kermaria en Plouha (Côtes-d’Armor), la chapelle de Kermaria an Iskuit (ou Kermaria an Isquit) se dresse au milieu de la campagne. Elle a été bâtie au XIIIe siècle.La chapelle de Kermaria est, avec l’église de Kernascléden (Morbihan), le seul santuaire de Bretagne à posséder une fresque représentant le thème de l’art macabre du Moyen Âge. Cette fresque comportant 47 figures d’environ 1,3 m de haut, avait été recouverte de badigeon au XVIIIe siècle, et remise au jour en 1856 par Charles de Taillart. La réalisation de cette fresque est située entre 1488 et 1501, soit environ un demi-siècle après celle du cloître des Innocents à Paris.À Kermaria, la farandole macabre est située en hauteur, de part et d’autre de la nef principale, au-dessus des arcs séparant les bas-côtés de la nef. Elle commençait par le personnage de l’Acteur (ou l’Auteur), aujourd’hui disparu, situé près du chœur côté épître, chargé de rédiger les sentences morales de huit vers chacune, tracées sous chaque personnage. http://fr.wikipedia.org/wiki/Chapelle_de_Kermaria_an_Iskuit
Vieilles pierres, sculptures témoins des temps anciens
m’émeuvent toujours…
Merci pour ces photos permettant de glisser nos pas dans les tiens afin de découvrir ces beautés…
Bonne journée Jacqueline
Bises amicales Annebis
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