Patrimoine dans le MORBIHAN.
Megalithes
Carnac.
Carnac est une commune française située dans le département du Morbihan et la région de Bretagne.
Le nom breton de la commune est Karnag.
Ses habitants sont appelés les Carnacois.
La commune est réputée pour ses alignements de plus de 3 000 menhirs, ainsi que pour son état de station balnéaire l’été.
Carnac est située sur la côte atlantique, entre le Golfe du Morbihan à l’est et la presqu’île de Quiberon à l’ouest. C’est une commune littorale très vaste puisqu’elle occupe une surface de 3271 hectares. L’altitude de la commune est faible mais on rencontre de nombreuses buttes qui ont servi de repère pour la construction de monuments mégalithiques.
Le granit de Carnac des géologues forme l’essentiel du sous-sol. C’est une roche claire légèrement feuilletée, dans laquelle l’érosion a pu dégager des blocs tantôt massifs tantôt tabulaires, propices à la construction de monuments mégalithiques.
Le nom de « Carnac » du celte CAIRN ou CARN (butte – élévation).
Ce site a été habité il y a plus de 450 000 ans, comme l’attestent des restes préhistoriques trouvés sur la commune.
Le tumulus Saint-Michel est construit entre 5000 et 3400 avant J.C. (au néolithique). À la base, il est long de 125 mètres, large de 60 mètres, et mesure 12 mètres de haut. Il a nécessité 35 000 mètres cubes de pierres et de terre. Sa fonction était la même que celle des pyramides d’Égypte, tombeau pour les membres d’une élite, il contenait divers objets funéraires pour la plupart exposés dorénavant au musée de la Préhistoire de Carnac.
Carnac
Quiberon
en Erdeven
Dolmen de Mane-groh
Patrimoine religieux.
Sainte Anne d’Auray.
Bienvenue à Sainte Anne d’Auray.
Ce petit coin charmant de Bretagne Sud, à quelques encablures des mégalithes de Carnac et du Golfe du Morbihan,ce village appelé « Ker Anna » où se trouvait le laboureur Yvon Nicolazic à qui Sainte Anne a dit elle-même : « Dieu veut que je sois honorée ici ».
Depuis 1625, « Ker Anna » est devenu un haut lieu de la foi et de la prière en Bretagne.
On aime venir à Sainte Anne et confier à la bonne Grand’mère de Jésus toutes nos intentions, surtout celles qui concernent les familles.
On y vient personnellement ou en groupe, et encore actuellement à pied.
On se fait pèlerin, que l’on soit jeune ou moins jeune.
Le Pape Jean-Paul II y est venu en 1996.
http://www.sainteanne-sanctuaire.com/01-01.html
La commune de Sainte-Anne-d’Auray est le principal lieu de pèlerinage de la Bretagne. On y vient depuis 1625, date d’apparition de Sainte Anne, grand’mère maternelle de Jésus, à Yves Nicolazic. Tous les étés, un pèlerinage y a lieu : le pardon de Sainte Anne.On compte une moyenne de 800.000 pèlerins par an à Sainte-Anne-d’Auray.Jean-Paul II y est venu en pèlerinage le 20 septembre 1996 où il a rassemblé 150.000 personnes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte-Anne-d’Auray
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La Chartreuse d’Auray
La Chartreuse d’Auray (qui se situe en fait en Brec’h) existe aujourd’hui dans les bâtiments du monastère édifiés au XVIIè et XVIllè siècles remplacent des aménagements plus anciens.
De 1482 jusqu’à la Révolution, le monastère accueille l’ordre de Saint-Bruno.
Tout autour du cloître, des tableaux peints par Lhermitais évoquent la vie du fondateur de l’ordre des Chartreux, Saint Bruno.
Ce sont des copies des oeuvres de Lesueur, artiste du XVIlè siëcle, déposés au Louvre. La chapelle funéraire contient dans un caveau les restes des victimes royalistes fusillés en 1796 au champ des Martyrs.
Outre les inscriptions commémorant les martyrs, les noms des victimes sont gravés sur le mausolée. Les chefs royalistes sont portraiturés sur des médaillons.
Les bas reliefs oeuvre de David d’Angers représentent sur une face le débarquement de Quiberon et sur l’autre la misson de Gesril de Papeu parti quérir à la nage un cessez le feu auprès de la flotte anglaise pour revenir ensuite se constituer prisonnier afin de tenir sa parole.
Source documentaire : http://catholique-vannes.cef.fr/site2/09-02-Auray.html
La chartreuse est un ancien monastère du 15ème siècle. La chapelle funéraire renferme les restes d’émigrés et de chouans fusillés après le débarquement de Quiberon en 1795. Le cloître est décoré de 15 tableaux évoquant la vie de saint Bruno.
http://france.vadelis.fr/Bretagne/Morbihan/Auray/
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Notre Dame de Becquerel.
Cette magnifique petite Chapelle ainsi que la fontaine sont inscrites au Patrimoine comme Monuments historiques. Ce site se trouve sur la commune du Bono dans le Morbihan.
Saint-Nicolas-des-Eaux, chapelle Saint-Nicolas.
Dominant la vallée du Blavet, cette ancienne trêve de Pluméliau aux XVIIe et XVIIIe siècles, était initialement un prieuré fondé en 1120 et relevait de l´abbaye bénédictine Saint-Florent Le Vieil de Saumur.
La chapelle actuelle date de la première moitié du XVIe siècle, bien que plusieurs campagnes très proches y soient décelables. Son plan en croix latine comporte en effet un décrochement de toiture au niveau de la nef et du départ du transept sud. La date de 1524 inscrite sur une sablière du chœur correspond bien à la période d´utilisation du remplage en forme de fleur de lys, tel celui qui orne la grande fenêtre du chevet. Le même motif orne le remplage du bras sud, postérieur de peu à la première campagne de construction. Solution inhabituelle, l´entrée du clergé se fait, comme à la cathédrale de Vannes, à Locmaria en Melrand et Notre-Dame de Quelven à Guern, par les bras de transept. Quant à l´accès majeur réservé aux fidèles, il se situe à l´ouest comme à Saint-Nicodème : les portes jumelées surmontées d´un vitrail, formule d´origine ligérienne, se retrouvent à la fin du XVe siècle à Quelven, ou au transept nord de la cathédrale de Vannes, daté de 1516.
La grande baie du chevet diffuse une lumière amplifiée par les murs blanchis à l´exception de ceux du chevet, en grand appareil de granite comme l´extérieur de l´édifice. La nef garde les traces de nombreuses reprises : au nord, une arcade en arc brisé bouchée donnait accès à une chapelle seigneuriale détruite ou non réalisée ; au sud, la porte à profondes nervures encadrée de pilastres et couronnée de motifs fleuronnés donnait peut être accès à une secrétairerie dotée d´un étage. Il peut aussi s´agir d´un remontage, à la suite d´un effondrement, le mur sud actuel étant en moellon ; la porte sud aurait été «retournée» vers l´intérieur de la chapelle. Les départs de mur séparant la nef du transept supportaient un jubé disparu.
Charpente
Privée du lambris en berceau qui recouvrait ses pièces maîtresses, la charpente apparaît aujourd´hui dans sa virtuosité et révèle l´art des charpentiers bas-bretons.
Pluméliau. Chapelle Saint-Nicodème
L´établissement d´une des plus impressionnantes chapelles rurales du Morbihan repose sur trois éléments majeurs et concomitants, la vénération de sources, le mécénat aristocratique accompagné ou relayé par celui des instances ecclésiastiques et une communauté paysanne florissante. L´antinomie entre la haute tour occidentale et le modeste plan en croix latine, entre la simplicité de l´espace intérieur et l´ampleur presque démesurée de la tour-clocher qui se compare à celle de Notre-Dame-du-Paradis à Hennebont (1524), provoque un contraste saisissant et recherché, récurrent dans les grands chantiers religieux en Bretagne.
L´édifice porte les traces de trois campagnes de construction dont la plus importante affectant la nef, le bas-côté nord avec chambre forte et salle de fabrique, le transept, le choeur et base de la tour ouest se situe entre 1530 et 1550. Gravée sur une sablière, la date de 1539 nous dévoile le nom du charpentier, Le Layec et celui de Louis de Kervéno, qui, recteur de la paroisse entre 1537 et 1539. Dans ses parties hautes, le massif occidental flanqué de contreforts puissants semble légèrement postérieur, tout comme le tambour octogonal et la flèche hexagonale ajourée, sensiblement en retrait par rapport à la tour, ainsi que la tourelle circulaire qui donne accès à la chambre des cloches. Si les références stylistiques, en début de chantier, portent encore l´empreinte du gothique flamboyant, l´apparition progressive, sinon simultanée, du décor Renaissance marque une grande partie de l´édifice.
Les deux autres campagnes comme le montre le plan chronologique concernent des parties annexes. En place depuis 1780, l´enceinte dominée par un escalier monumental – il permet une descente théâtrale vers le portail ouest et les fontaines en contrebas – reprend tardivement le concept ancien du parvis.
C. Douard.
Un éléphant apparait sur cette colonne, quel est ce symbole……
Réponse : Extraits de ….
« Symbolisme Animal. »
http://membres.lycos.fr/elefantehiesel/elephant/symbolisme.htm
En Afrique, des noms d’animaux sont donnés à certains hommes (jamais aux femmes) par les sorciers… C’est ainsi que les « hommes panthères » tuent comme des fauves, les « hommes hiboux » voient la nuit, les « hommes singes » grimpent aux arbres… les « hommes éléphants » eux, trouvent l’eau !
Les anciens Bestiaires le décrivent comme un animal
« qui porte un boel (boyau) par devant dont il mange ».
L’éléphant et la symbolique chrétienne
Les premiers éléphants datent du XIE siècle dans la symbolique chrétienne.
On en découvre dans les églises de France et d’Italie. N’ayant jamais vu ces animaux, les artistes du haut Moyen Age laissaient libre cours à une imagination débordante.
Les cathédrales gothiques s’ornent souvent d’ éléphants taillés dans la pierre. A Reims, un colosse à la trompe puissante trône fièrement au pied de la Cathédrale et à Paris, du haut de la Cathédrale Notre Dame, un éléphant contemple la ville !. En Saône et Loire, l’église romane du prieuré Saint Pierre et Saint Benoît à Percy les Forges on peut voir des chapiteaux dont la riche ornementation fait découvrir des éléphants qui soutiennent le poids de la voûte.
Il faut attendre la fin du 1er millénaire pour que les artistes des rives de la Méditerranée réintègrent les mastodontes dans leur oeuvre. L’ éléphant devient alors une figure symbolique chrétienne, exhortant à la sagesse, à la circonspection, à la constance, la chasteté et la maîtrise de soi (vertu dont manquaient les fidèles d’antan, rustres et enclins à la superstition et aux plaisirs de ce bas monde).
FORCE PRUDENCE CONSTANCE SAGESSE
L’éléphant symbolise le Baptême :
car la femelle met bas dans l’eau d’un étang (parturit super aquam) à côté duquel le mâle monte la garde pour écarter le dragon, symbole de l’Esprit du Mal. De même l’homme doit renaître dans l’eau du Baptême.
D’après une autre tradition, la fureur guerrière des éléphants de combat était excitée par la vue du jus rouge des raisins qu’on leur présentait avant la bataille. Le Psautier de Peterborough les compare à Saint Thomas l’incrédule qui, en mettant la main dans la plaie sanglante du Christ crucifié, se sent enflammé d’amour pour lui.
L’ Iconographie en fit une créature bizarre et fantastique. L’éléphant se muait en un animal merveilleux qui, telle la licorne, échappait aux réalités terrestres. Le symbolisme de l’éléphant se perpétue au XVIE et au XVIIE siècles. Cesare Ripa explique dans son Iconologie, qui fut traduite dans toutes les langues, que l’éléphant est « le plus religieux de tous les animaux ».
Se référant au témoignage de Pline l’Ancien, les iconologues rapportent que l’éléphant adore le soleil et les étoiles. Quand la nouvelle lune commence à paraître, il va se laver dans la rivière la plus proche et semble invoquer le secours du ciel après s’être purifié.
L’éléphant est l’emblème de la Chasteté (car il est de tempérament frigide et ne peut engendrer qu’après avoir absorbé, en guise d’aphrodisiaque, une racine de mandragore) de la Tempérance et aussi de la Bénignité des princes : car il n’a pas de fiel.
L’ éléphant est un motif fréquent dans la sculpture romane (Marc Thibout, l’ éléphant dans la sculpture romane française, Bull. Mon., 1947).
On peut en citer, rien qu’en France, une vingtaine d’exemples répartis dans toutes les provinces, mais principalement en Bourgogne (Sens, Vézelay, Souvigny, Perrecy les Forges) et dans l’Ouest poitevin et saintongeais (Poitiers, Foussais, Aulnay).
Comme les sculpteurs du Moyen âge ne pouvaient avoir vu et représenter d’après nature des animaux exotiques dont les seuls représentants mentionnés dans les textes sont l’éléphant envoyé en 797 à Charlemagne par le khalife de Bagdad Haroun al Rachid et celui qui fut offert en 1255 par saint louis à Henri III d’Angleterre, ils durent se contenter de copier tant bien que mal des tissus ou des ivoires orientaux.
Mais ils commettent de nombreuses bévues. Faute d’avoir bien regardé leurs modèles, ils représentent des pachydermes de fantaisie, avec des oreilles petites , de longues queues, qu’on ne peut guère identifier que grâce à leur trompe et à leurs défenses parfois transformées en cordes.
Ce motif disparaît à l’époque gothique dans la sculpture monumentale en pierre. Mais il persiste au XVE et au XVIE siècles dans la peinture et la tapisserie.
L’ éléphant appliqué parfois, comme amulette, sur les chasubles des prêtres qu’il protège contre la tentation de la luxure, est copié sur les tissus orientaux. »
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MONUMENTS.
Château de Suscinio
Le château de Suscinio, construit à la fin du Moyen Âge, résidence des ducs de Bretagne, est situé au bord de l’océan Atlantique dans la commune de Sarzeau (Morbihan).
Conçu pour être une demeure de loisirs, entre une forêt giboyeuse et le bord de mer, le premier logis est construit au début du XIIIe siècle. Le château n’est fortifié qu’ultérieurement, et agrandi à la fin du XIVe siècle quand les héritiers du duché se battent pour préserver leur patrimoine, après que Suscinio est pris par Du Guesclin en 1373. Jean IV et Jean V entreprennent des travaux de consolidation et la construction d’une nouvelle tour. Une casemate sera aménagée pour abriter des pièces d’artilleries au XVe siècle. Le château est progressivement abandonné puis devient propriété de la couronne de France sous François Ier qui le donnera un temps à l’une de ses maîtresses.
À la Révolution, il est cédé à un marchand qui revend ses pierres. Au XXe siècle, ce n’est plus qu’une ruine mais le département du Morbihan l’achète en 1965 et entreprend sa restauration. On découvre une chapelle à proximité, qui possède un pavage remarquable. Celui-ci est démonté et exposé dans les salles du château.
Au début du XXIe siècle, le château de Suscinio a retrouvé son allure de forteresse médiévale intacte, même si les travaux continuent. Il abrite des expositions et quelques manifestations estivales. C’est l’un des monuments les plus visités de la région.
Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Suscinio
Ecrit intéressant. Je viens de découvrir ce site et vais continuer à le suivre !
https://vacancesiledefrance.wordpress.com
Magnifiques photos ! J’ai adoré me promener sur ton site. N’ayant pas tout vu, j’y reviendrai bientôt!