Grenadier.
Pas de la garde, l’arbre et sa fleur…..
Le Grenadier ou Grenadier commun (Punica granatum) est un arbre fruitier de la famille des Lythracées, cultivé depuis la plus haute Antiquité pour ses fruits comestibles (les grenades) et pour les qualités ornementales de ses grandes fleurs.
Celui ci ne produit pas de fruits.
Château de la Roche Courbon
« Je m’en suis allé par toute la terre. Entre mes longs voyages, je revenais comme un pèlerin ramené pieusement par le souvenir, me disant à chaque fois que rien des lointains pays n’était plus reposant ni plus beau que ce coin si ignoré de notre Saintonge »
— Pierre Loti —
Le site, sur les bords d’un cours d’eau, le Bruant, enchâssé entre deux falaises, fut de tout temps choisi par l’homme. Sous le château actuel, se trouvent des grottes dont le mobilier préhistorique montre qu’elles étaient habitées à l’époque moustérienne (- 120 000 ans), aurignacienne (- 40 000 ans) et magdalénienne (- 10 000 ans). En d’autres endroits de la forêt qui entoure cette demeure, subsistent : là, l’enceinte d’un village gallo-romain, ici des tombes mérovingiennes et, bien avant l’actuel logis, des restes de murs du XIe siècle : le lieu porte alors le nom de Romette.
Autour de 1475, Jehan II de Latour fait construire une forteresse composée de deux corps de logis, avec quatre puissantes tours et un donjon massif. Ce château fort, construit en forme de triangle sur un éperon rocheux, est naturellement défendu par le marais. Au nord, en avancée, la tour de la Fuye monte la garde. Après trois siècles de conflits entre Français et Anglo-Aquitains dans la région, il n’est pas possible de construire un château autrement que fort et défensif. En 1603, Jacques de Courbon, ayant épousé Jeanne de Gombaud en 1595, libère totalement Romette d’une indivision de cent treize ans. C’est alors qu’accordant les vocables de La Roche et de Courbon, apparaît La Roche-Courbon qui sera désormais le nom du lieu. Au XVIIe siècle, Jean-Louis de Courbon, petit-fils de Jacques, transforme La Roche-Courbon comme on peut le voir sur le tableau du peintre hollandais Jan Hackaert (1628-1685).
Le château est à l’apogée de sa beauté, entouré de somptueux jardins à la française qui verront le jour avant ceux de Versailles. Le corps de logis s’ouvre à la lumière : de larges fenêtres sont percées au levant comme au couchant, le toit est muni d’ouvertures à la Mansart. Un élégant balcon est construit en avancée sur des arcs en anse de panier, soutenu par cinq colonnes d’ordre toscan. Un escalier à double palier descend vers les jardins, bordés par le paresseux Bruant (petite rivière qui se jette quelques kilomètres plus loin dans la Charente).
Les abords sont harmonisés avec une esplanade épaulée, en surplomb du cours d’eau, par une haute muraille. Des arbustes enserrent cette ample terrasse, flanquée de deux pavillons de style Louis XIII coiffés d’ardoises « en écailles de poisson ». Un autre document, signé vers 1710 par Claude Masse (1652-1737), architecte militaire de Louis XIV, montre que le corps de logis Est et deux puissantes tours n’existent plus. On pense qu’un incendie a détruit une partie importante du bâtiment.
La suite du XVIIIe siècle ne voit pas beaucoup de propriétaires sinon, en 1785, le marquis Sophie-Jacques de Courbon Blénac qui, pour 240 000 livres, retrouve le bien familial. Il se fixe au château, entreprend une suite d’embellissements : le monumental escalier de pierre desservant les étages pour l’intérieur et les grilles en fer forgé, armoriées, dans les jardins.
L’entrée du château
L’un des anciens propriétaires du château fut Jean-Baptiste Mac Nemara, lieutenant de Frégate et enseigne d’une compagnie de marine, qui épousa en 1713 Julienne Stapleton, fille de Jean Ie Stapleton, l’un des premiers Irlandais de Nantes. Il acheta beaucoup plus tard le château, en 1756, un peu avant son décès, pour la somme de 130 000 livres. La Révolution survenant et le marquis n’ayant pas émigré, le château n’est pas vendu comme bien national. En 1817, sa fille vend le domaine aux enchères. Commence alors le long sommeil de La Roche Courbon, avant sa seconde renaissance au XXe siècle
Pierre Loti se rendait souvent en vacances chez sa sœur, domiciliée à Saint-Porchaire. Lors de ses balades à travers la campagne alentours, il tomba sous le charme du château de la Rochecourbon, à l’abandon, en ruines, au milieu des broussailles. Profitant de sa notoriété, l’écrivain permit de sauver le site et fit connaître ce château, qu’il surnommait volontiers le « château de La Belle au bois dormant ».
Paul Chénereau acheta puis fit restaurer le domaine, lui redonnant sa splendeur d’antan. De 1928 à 1939, éclôt lentement le jardin à la française que l’on peut admirer sur les vues du domaine . Le château est remis en état et meublé. L’exceptionnel cabinet des peintures, qui a beaucoup souffert de l’humidité, est restauré. Paul Chénereau complète cet ensemble ressuscité par deux heureuses innovations : dans les combles du château, sous la charpente en forme de carène renversée, la chapelle dédiée à saint Michel; dans une grange agricole désaffectée, la construction d’un théâtre, ennobli par un escalier à balustres et une porte du XVIIe siècle.
La guerre de 1939-1945 passée, le domaine, classé Monument Historique en 1925 pour partie et en 1946 dans son ensemble (château, jardins et parc), s’ouvre à la visite. C’est alors un enchantement pour les gens de la région que de découvrir cette résurrection. Paul Chénereau créera même, dans les années 1960, avec des acteurs de la Comédie Française, un spectacle « Son et Lumière ». Sa réussite sera l’apothéose de sa vie.
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_la_Roche-Courbon
Site du château : http://www.larochecourbon.fr/
Les lavoirs de St Georges de Rex.
Lavoirs de St-Georges-de-Rex.
Le circuit de découverte des lavoirs est un voyage dans le temps rappelant ces lieux de convivialité où se rencontraient exclusivement les femmes du village pour rincer leur linge et bavarder.
Derrière l’église, dans la rue du même nom, le lavoir de la Panification, restauré en 1993 dans le cadre des Grands Travaux du Marais Poitevin, est alimenté par une source et constitué d’un bassin à ciel ouvert de forme polygonale pour s’adapter à la configuration du site, d’un trottoir des lavandières abrité par un toit en appentis (ferme et chevrons en peuplier, couverture de roseaux et tuiles canal dites tiges de botte). Son nom est dû à une ancienne coopérative laitière implantée à proximité (utilisation du lait en panification en remplacement de l’eau, apportant ainsi plus de richesse aux produits, colore la croûte tout en la rendant fondante, participe au moelleux de la mie et active la fermentation grâce aux sucres qu’il contient).
Dans le bourg et dans le sentier du même nom, le lavoir Révérend est un bassin à ciel ouvert de forme polygonale alimenté par une source et situé dans une propriété.
Le lavoir de la Grande Fontaine, aménagé dans le village, dans la rue éponyme, est alimenté par une source avec fontaine à bras et implanté le long de la route. Son bassin à ciel ouvert est quadrangulaire et à un pan coupé pour s’adapter à la parcelle et à la route.
Dans le bourg, le lavoir-abreuvoir de Richebert, dont l’eau ennoyait les douves du château, est un bassin rectangulaire à ciel ouvert alimenté par le ruisseau du même nom par le biais d’une retenue. La petite cale installée à proximité servait d’abreuvoir au bétail.
79210 Saint-Georges-de-Rex
Lavoir de la Grande fontaine .
Asinerie de St Georges de Rex. Les ânes du Poitou.
L’Âne du Poitou, également appelé baudet du Poitou, est une race d’ânes très ancienne originaire de l’ouest de la France, et plus précisément des départements des Deux-Sèvres, de la Vendée, de la Vienne, de la Charente et de la Charente-Maritime. Très facilement reconnaissable par son pelage caractéristique d’une longueur peu commune chez un équidé, c’est un âne de grande taille avec une forte ossature. Sa sélection s’est faite au cours des siècles dans une optique unique de production de mulets, activité très lucrative pour la région jusqu’au milieu du XXe siècle. Menacé de disparition faute de débouchés, il fait l’objet de plusieurs plans de sauvegarde visant à stabiliser les effectifs de la race et assurer sa pérennité. Si sa reconversion au bât et à l’attelage est réelle, il reste avant tout un animal emblématique de la région, souvent mis en avant dans des manifestations rurales locales.
L’âne du Poitou est la plus ancienne race d’âne de France puisque des traces formelles existent dès le Moyen Âge et que la tradition rapporte que saint Hilaire, évêque de Poitiers, l’utilise pour tous ses déplacements. Dès cette époque, l’hybridation mulassière est pratiquée, ce qui permet le développement de la race.
Documentation source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%82ne_du_Poitou
Sites : www.ducoqalane.fr
www.savonnerie-marais-poitevin.com