Rue, le beffroi.
Rue est une ville picarde du Ponthieu, capitale du Marquenterre proche de la baie de Somme, traversée par un fleuve côtier, la Maye. Désormais située dans les terres, Rue fut un port de pêche au XIIe siècle.
Le beffroi, témoin des libertés communales accordées à la Ville en 1220, reconstruit après la Guerre de Cent Ans, a été récemment classé (avec les beffrois de Belgique et de France) sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est toujours l’Hôtel de Ville de Rue, et deux ailes de style néogothique ont été construites au XIXe siècle pour satisfaire aux besoins de la commune
Château de Cazeneuve
Le château de Cazeneuve est situé à Préchac, dans le département français de la Gironde.
Le château est bâti le long des gorges du Ciron et du ruisseau de Honburens.
Le château primitif est l’ancienne résidence des Rois de Navarre, propriété du Roi Henri IV. Il a été construit par Amanieu VII d’Albret sur un banc rocheux. Il englobait dans son enceinte la motte médiévale du XIe siècle précédée d’une vaste cour dont les murailles protégeaient le bourg.
Au XVIIe siècle, l’édifice subit un important remaniement. Le château médiéval se transforme alors en château de plaisance et d’apparat. En 1583, Henri IV assigna à résidence dans Cazeneuve son épouse, la Reine Margot, lors de leur séparation et en attente de l’annulation de leur mariage.
Il a été reconstruit totalement au XVIIe siècle, puis a été restauré régulièrement.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Cazeneuve
Château de Duras.
Voyage dans le Lot et Garonne Septembre 2006.
Le château de Duras se situe dans la commune de Duras, dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine
Le premier château de Duras date du XIIe siècle, construit sur un piton rocheux surplombant la vallée du Dropt, il prit la forme d’une forteresse imprenable quand il fut acquis par Gaillard de Goth, frère de Bertrand de Goth, le pape Clément V.
Il suscita beaucoup de convoitise des Anglais et des Français lors de la guerre de Cent Ans ainsi que durant les guerres de religions, car c’était un bastion de Jeanne d’Albret, qui y fit même pendant quelque temps son siège.
Au XVIIe siècle, c’est la résidence des Durfort, ducs de Duras. C’est à cette époque que le château de Duras est transformé en demeure de plaisance à laquelle s’ajoutent des jardins à la française.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Duras
Montflanquin.
Voyage dans le Lot et Garonne
Septembre 2006
Située sur une colline surplombant la vallée de la Lède, à la frontière du Périgord du Quercy et de la Guyenne, Monflanquin est classée parmi les plus beaux villages de France.
En 1252, Guillaume Amanieu, seigneur de Calviac, cède la montagne de Monflanquin à Alphonse de Poitiers. Ce dernier y fonde une Bastide du XIIIe siècle. L’accord donne lieu à un contrat qui prévoit un partage de revenus de la nouvelle ville entre les deux partenaires. En 1256, Alphonse de Poitiers commence la fondation de la bastide. En 1269, la charte de fondation est confirmée. À la mort d’Alphonse de Poitiers après son épouse, Jeanne de Toulouse, fille de Raymond VII, sans héritier, ses terres entrent dans le domaine royal de Philippe III. En 1279, Monflanquin devient un des douze bailliages de l’Agenais. L’archevêque de Bordeaux, Bertrand de Got, rend visite à la ville en 1304. Il est élu pape l’année suivante sous le nom de Clément V. La bastide étant devenue anglaise, le roi Édouard III confirme les privilèges de la ville en 1318. En 1374, les habitants de Monflanquin aident l’armée du roi de France qui se dirige vers Tonneins pour chasser les Anglais de l’Agenais.
Le 31 août 1574, Guy de Montferrand, seigneur de Langoiran, Gouverneur du Périgord « pour ceux de la religion réformée » et Geoffroy de Vivans prirent avec leurs 2000 hommes la ville et firent prisonniers 125 gentilshommes.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monflanquin
Les bastides.:
Une bastide (de l’occitan bastida) est le nom désignant trois à cinq cents villes neuves, fondées dans le sud-ouest de la France entre 1222 et 1373, réparties sur 14 départements. Entre la croisade des Albigeois et la guerre de Cent Ans, ces fondations répondent à un certain nombre de caractéristiques communes d’ordre politique, économique et architectural, correspondant à un essor urbain exceptionnel en Europe à cette époque.
Les bastides sont à la fois la constitution d’un pouvoir politique et économique local et démocratique (avec un consulat, un marché, des foires, des poids et mesures, une milice), à la fois l’institution d’un plan local d’urbanisme avec son règlement, dont la réalisation se fera pendant plusieurs siècles.
On peut citer, parmi les bastides les plus caractéristiques ou les mieux conservées du point de vue architectural, celles de Monflanquin, Monpazier, Grenade, Mirande ou bien encore Libourne et la ville basse de Carcassonne.