Le Port et les tours de la Rochelle .
La tour de la Lanterne, phare et ancienne prison
La tour de la Lanterne (12e et 15e siècles) est un ouvrage complexe qui, au Moyen Age, assume des rôles différents : contrôle et désarmement des bateaux entrant dans le port, pivot pour le guet de la mer le long des côtes de l’Aunis et guidage des navires, car elle combine un amer et un phare.
Au 16e siècle, la tour de la Lanterne sert de prison, d’abord pour des prêtres. Puis jusqu’au 19e siècle, elle abrite des Anglais capturés sur leurs vaisseaux, aux 17e et 18e siècles, des Vendéens durant les Guerres de Vendée.
Elle abrite aujourd’hui une collection remarquable de plus de 600 graffiti gravés par des pirates, corsaires, prisonniers de droit commun ou prisonniers de religion. Elle reste également le phare le plus ancien de la côte atlantique.
La tour Saint-Nicolas, une architecture complexe
La tour Saint-Nicolas(14e siècle) constitue avec la tour de la Chaîne la majestueuse porte d’entrée du Vieux-Port de La Rochelle.
La tour, chargée de protéger l’entrée du port, était reliée par une chaîne à la tour de la Chaîne. Elle fut utilisée comme prison pour les Huguenots à l’époque de la Révocation de l’Edit de Nantes, puis pour les Chouans durant les guerres révolutionnaires.
Véritables donjons urbains et demeures palatiales, symboles d’une ville forte de ses privilèges et de son commerce, les deux tours étaient alors dirigées par un capitaine nommé chaque année lors de l’élection du maire.
La tour de la Chaîne, gardienne du port
Porte d’entrée du Vieux Port, la tour de la Chaîne surveillait les mouvements des bateaux et le trafic du port, et percevait les droits et les taxes.
A l’époque Protestante, la tour de la Chaîne est un lieu sacralisé : c’est à son sommet que flotte l’étendard aux couleurs de la ville.
Fortement endommagée en 1652, alors qu’elle sert de poudrière, elle restera éventrée pendant trois siècles. Il faudra attendre le 20e siècle pour qu’elle soit restaurée et dotée d’une nouvelle couverture.
Depuis 2008, à l’occasion des 400 ans de la fondation de la ville de Québec, les espaces restaurés accueillent une exposition permanente « La Rochelle-Québec, Embarquez vers la Nouvelle-France », une invitation à suivre les migrants dans leur voyage.
Sources documentaires : http://www.en-charente-maritime.com/tourisme/visites/sites-touristiques/tours-la-rochelle
La Rochelle, belle et rebelle.
La Rochelle est une commune française, capitale historique de l’Aunis et préfecture du département de la Charente-Maritime, dans la région Poitou-Charentes. La Rochelle est la commune la plus peuplée du département de la Charente-Maritime.
Ses habitants sont appelés les Rochelais et les Rochelaises
Située en bordure de l’océan Atlantique, au large du pertuis d’Antioche, et protégée des tempêtes par la « barrière » des îles de Ré, d’Oléron et d’Aix, la ville est avant tout un complexe portuaire de premier ordre et, ce, depuis le XIIe siècle. Elle conserve plus que jamais son titre de Porte océane par la présence de ses trois ports (de pêche, de commerce et de plaisance).
Cité millénaire, dotée d’un riche patrimoine historique et urbain, La Rochelle est aujourd’hui devenue la plus importante ville entre l’estuaire de la Loire et l’estuaire de la Gironde. Ses activités urbaines sont multiples et fort différenciées. Ville aux fonctions portuaires et industrielles encore importantes, elle possède un secteur administratif et tertiaire largement prédominant que viennent renforcer son Université et le tourisme.
L’agglomération rochelaise, réputée pour sa « qualité de vie », s’est depuis longtemps engagée dans une politique de protection de l’environnement et de développement raisonné, notamment en signant et en respectant une charte environnementale. La baie de La Rochelle est classée en zone conchylicole et appartient au Réseau Natura 2000.
La Rochelle a été une ville pionnière en matière d’écologie urbaine. Elle est ainsi l’initiatrice du premier secteur piétonnier de France en 1970, la première ville à signer un document de « périmètre sauvegardé » pour protéger l’architecture de son centre-ville en 1971, des premiers vélos en libre-service en 1974, de la première Journée sans voiture le 9 septembre 1997, des premières voitures électriques (Citroën Saxo et Peugeot 106) en libre-service en 1999 et des transports en commun qui intègrent les modes de déplacement alternatifs (vélo, bateaux, voitures électriques, etc.).
Avec la mise en service d’Elcidis, c’est la première ville française à disposer d’une plate-forme de livraison de marchandises en centre-ville en véhicules utilitaires électriques.
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rochelle
LES CAILLOUX DU SAINT-LAURENT lire les paroles de cette chanson qui parlent des galets qui pavent certaines rues de La Rochelle .
http://paroles.zouker.com/song/print_parole_ziq.php?id=153466
A suivre….
Arlette de Falaise, mère de Guillaume le Conquérant .
Arlette de Falaise (ou Herleva, Erlève, Herlève, Herlotte) (vers 1010 – vers 1050), fut la « frilla » (épouse à la manière danoise) du duc de Normandie Robert le Magnifique. Elle est la mère de Guillaume le Conquérant, Odon de Bayeux et Robert de Mortain.
Arlette était la fille d’un embaumeur ou préparateur mortuaire nommé Fulbert et de Doda, de la petite ville normande de Falaise, alors capitale du duché de Normandie, où vivait la famille. Orderic Vital écrivant 80 ans après la rencontre de Robert et d’Arlette mentionne ce métier, qui signifie aussi peaussier ou fourrier, mais Elisabeth van Houts écarte ces possibilités au profit du métier de préparateur de corps. Dans ses interpolations à la chronique de Guillaume de Jumièges, Orderic Vital relate qu’ensuite Fulbert rentre au service du duc et devient son valet de chambre. Une légende locale relate qu’elle serait née à Huy en Belgique.
Nous savons peu de choses des circonstances de sa rencontre avec le duc Robert le Magnifique et de la naissance de Guillaume le Conquérant. Les traces écrites datent d’une ou de deux générations plus tard et ne sont pas sans erreurs.
La légende veut que la relation commence lorsque le jeune duc Robert vit Arlette laver son linge dans la rivière au lieu dit : « La Fontaine d’Arlette », près du Château de Falaise. Il ne put résister à sa séduction et la prit pour concubine. Elle lui donna un fils, Guillaume, né en 1027. Une variante de la légende raconte qu’Arlette chantait et dansait dans les champs avec d’autres jeunes filles, quand le futur duc la remarqua de sa fenêtre.
Arlette se maria ensuite à Herluin de Conteville, la date de leur mariage est restée inconnue. Il existe deux théories opposées sur ce point. La première émet l’hypothèse que le duc, s’étant désintéressé de sa maîtresse, la donna à marier à Herluin. Leur mariage et la naissance de leur deux fils se faisant entre 1029 et 1032. La seconde théorie s’appuie sur le récit de Guillaume de Jumièges : « Mais après que le duc pèlerin de Jérusalem fut mort, un certain Herluin, brave chevalier, prit Herlève pour femme, et en eut deux fils, Eudes et Robert, qui dans la suite parvinrent à une grande illustration »
Falaise le château.
Le Château de Falaise (dit Château Guillaume-le-Conquérant) se situe sur un éperon rocheux au sud-ouest de la ville de Falaise dans le Calvados (région Basse-Normandie).
Le château a connu trois grandes phases de constructions différentes, il en résulte trois donjons :
Le premier est un donjon-palais de plan quadrangulaire typique de l’architecture anglo-normande Il fut érigé par Henri Ier Beauclerc, quatrième fils de Guillaume le Conquérant au XIIe siècle, c’est le grand donjon.
Le second donjon fut probablement voulu et financé par Henri II Plantagenêt, c’est le petit donjon.
Enfin, le troisième donjon fut bâti au début du XIIIe siècle par Philippe-II-Auguste, roi de France suite à la conquête du duché de Normandie par son armée.
Source documentaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Falaise#cite_note-3