Quartier Saint Nicolas, La Rochelle.
Véritable village dans la ville, cet ancien quartier de pêcheurs, est très prisé des Rochelais pour son charme à part entière.
Saint Nicolas l’indépendant mène vraiment sa petite vie à son rythme. On salue les commerçants, le boucher, le boulanger…
Saint-Nicolas est aussi un peu le quartier bohème et artistique. Friperies et galerie d’art en témoignent. Dans les rues piétonnes, le curieux farfouille entre bouquiniste et libraire.
Le samedi, il vient chiner aux puces avant de s’installer sur la place de la Solette pour contempler ses achats.
Ici même l’architecture se démarque, les arcades disparaissent au profit de petites maisons blotties les unes contre les autres. Le soir venu, c’est encore la même authenticité qui habite les cafés et les caves où l’on peut venir boire un verre entre amis.
Vous l’avez compris, le quartier Saint Nicolas a su garder de son cachet et mérite vraiment que le promeneur franchisse le canal à sa découverte.
Sources documentaires : http://www.larochelle-tourisme.com/la-rochelle/quartier-saint-nicolas
La Grosse Horloge.
La Grosse-Horloge était à l’origine une porte de la ville fortifiée de La Rochelle, ouverte dans l’enceinte primitive. La porte a été édifiée au début du XIIe siècle lors de l’édification de la première enceinte médiévale[2]. Au XIIIe siècle son nom était la porte du Parrot ou Perrot, car elle donnait accès au faubourg de ce nom. La porte était percée de deux baies. La plus large, pour les chariots, la plus petite, pour les piétons.
En 1478, on la surmonta d’un clocher octogonal, coiffé d’un campanile abritant la cloche de l’horloge. Cette partie supérieur était très proche de celle de la Porte Cailhau (Exception faite de la fenêtre central).
En 1672, on réunit les deux baies en une seule arcade, afin de faciliter la circulation.
En 1746, la partie supérieure de l’édifice fut démolie pour faire place à la construction actuelle en forme de cartel Louis XV flanqué d’attributs scientifiques et militaires.
À noter que l’éphémère tramway de la Rochelle passait sous la porte de la grosse horloge pour rejoindre la place de Verdun.
Aujourd’hui, elle reste un des principaux points de passage entre les quais et la vieille ville mais a aussi abrité pendant quelques années un musée archéologique concernant les templiers rochelais..
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/Grosse_Horloge
Hotel de ville de La Rochelle.
L’hôtel de ville de La Rochelle héberge la mairie de La Rochelle depuis 1298. Entre 1628 et 1748, le bâtiment est la résidence du Gouverneur de l’Aunis et de la Ville avant de redevenir la maison de la ville. Il est classé au titre des monuments historiques depuis le 27 décembre 1861.Largement détérioré, le bâtiment subit, à la fin du XIXe siècle, une lourde restauration, mêlant restauration à l’identique, transformation et extension de bâtiment
L’actuel bâtiment nord daterait de 1595, sous la mairie de Jacques Thévenin. En 1605 et 1606 est bâti, par le maître maçon Favreau, le corps principal et sa galerie ainsi que le balcon donnant sur la rue des Gentilshommes
En 1607 est édifié un nouveau bâtiment au sud-est du corps principal, bordant la rue des Gentilshommes.
Suite à la défaite de 1628, le Roi supprime le corps de ville et confisque la maison de ville pour la transformer en maison du Roi. Le 22 mai 1631 fut publié en l’audience présidiale le don fait par le Roi de la maison de ville à monsieur le cardinal de Richelieu et autres gouverneurs de La Rochelle[5]. Dès lors la maison de ville devint la maison du Gouverneur.
L’hôtel de ville est classé au titre des monuments historiques le 27 décembre 1861Suite à ce classement, Juste Lisch établit des projets de restauration et d’agrandissement, réalisés de 1872 à 1877, sous la surveillance de Massiou (Architecte de la Ville). On entreprend la reconstruction de l’escalier d’honneur, la restauration de la galerie des statues et de la grande galerie. Les fragments des restaurations sont déposés dans des musées, la plus importante partie (une Lucarne et une niche avec blason) se trouvant dans la partie lapidaire du Musée d’Orbigny Bernon le reste (une porte palière du XVIIe siècle et des caissons de la grande galerie) se trouvant dans le jardin du Musée des beaux-arts de La Rochelle
Sources documentaires : http://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_ville_de_La_Rochelle