Chapelle St Ortaire
L’histoire du transfert de la chapelle Saint-Ortaire / Sainte – Radegonde dans la grange familiale, comme l’étude de la disposition géographique des éléments qui composent l’ensemble du site, sont riches d’enseignement. D’abord, il est intéressant de noter que cohabite dans cet espace des marques du culte chrétien avec d’autres renvoyant au paganisme. Il s’agit aussi bien de la fameuse faucille druidique dressée s’inclinant sur le sommet du clocher de la chapelle Saint-Ortaire ; des cailloux qu’on voit amoncelés partout autour du prieuré là où ils peuvent être calés : reliefs des statues, bords de fenêtres, pieds de murs, etc.…
Extraits de
Fiche d’inventaire – Saint-Ortaire – Ministère de la Culture et de la communication
Chapelle Sainte Radegonde.
Cette chapelle fait partie du Prieuré de Saint Ortaire au lieu dit « Le Bas-Bésier «
La pierre et le végétal sont les matériaux fondamentaux à partir desquels s’est développé l’ensemble de l’espace cultuel du Bas-Bésier. Les édifices du prieuré et la chapelle Saint-Ortaire / Sainte-Radegonde se présentent en effet dans une clairière de la forêt de la Ferté-Macé, laquelle est légendairement un héritage de l’antique forêt sacrée des Carnutes. À l’échelle du site, l’ancienne grange abritant les statues originelles des saints renvoie au travail agricole.
Elle est décorée d’épis tressés auprès de la statue de sainte Radegonde, traditionnelle protectrice des moissons. Enfin, sous la responsabilité des frères Servites de Marie, la chapelle Saint-Ortaire est ceinte d’un jardin dont une partie contient le petit cromlech en allusion aux origines celtes de cet espace cultuel.
Extraits : de la
Fiche d’inventaire – Saint-Ortaire – Ministère de la Culture et de la communication
A gauche on voit Saint Ortaire à droite derrière la grille Sainte Radegonde.
Sainte Radegonde.
D’autres articles sur le Prieuré suivront …..
St Rémy route des crêtes .
Nous voilà en Suisse Normande, plusieurs articles seront consacrés à cette très belle région que j’ai eu la chance de découvrir grâce à une amie blogueuse Crépusculine, son site est très agréable, les prochains articles sur la Suisse Normande seront postés après mon retour de Bagnoles. En attendant le blog sera alimenté par les articles programmés .
La Suisse normande est un pays normand, à cheval sur le Calvados et l’Orne.
Son nom provient de son relief accidenté et verdoyant, avec des gorges sculptées par l’Orne et ses affluents, par érosion dans le Massif armoricain, entre Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt. Les berges du fleuve offrant un relief escarpé et un espace forestier important.
Sur les collines, les champs, de taille modeste et pentus, sont très souvent bordés d’épaisses haies ou de murets en granit avec une végétation dense. Le Mont Pinçon, qui culmine à 362 m d’altitude, est le point le plus élevé de la Suisse normande. Les églises, maisons et corps de ferme y ont un style plus proche de ce que l’on trouve dans la Manche (murs en granit ou schiste avec une toiture en ardoise ou schiste), plutôt que des colombages du pays d’Auge.
Les principales villes sont Athis-de-l’Orne, Clécy, Condé-sur-Noireau, Pont-d’Ouilly, Putanges-Pont-Écrepin et Thury-Harcourt.
Source documentaire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Suisse_normande