Chapelle Saint Marc .
à Trévéneuc
Chapelle orientée construite en granite, schiste et poudingue sur un plan en tau. L’élévation ouest est aveugle, tout comme les pignons du transept. L’élévation sud de la nef est ouverte d’une porte en arc brisé et d’un jour à arcature trilobée (15ème siècle), l’élévation ouest du bras du transept sud d’une porte en plein cintre appareillée en partie en poudingue (17ème siècle) et l’élévation est de deux baies latérales (18ème siècle). Un clocher-peigne à deux baies soutenu par un arc-diaphragme reposant sur des contreforts couronne l’édifice à la jonction de la nef et du transept. La croix est une croix en bois dressée sur un soubassement appareillé en maçonnerie. Elle était ornée autrefois d’un Christ en croix
Documentation : http://archives.cotesdarmor.fr/asp/inventaire/treveneuc/Geoviewer/Data/html/IA22003863.html
Port du Légue
Le Légué, port départemental de Saint-Brieuc et Plérin, est le 5e port breton en termes d’activité.
Il s’ouvre sur la Manche au débouché du Gouët qui sépare Saint-Brieuc de Plérin.
L’activité portuaire est assez diversifiée :
- le commerce maritime avec l’exportation de ferraille, de sables, kaolin et autre produits de carrière, et l’importation de produits agroalimentaires et de bois de construction en provenance des pays scandinaves,
- la pêche côtière et en saison la coquille Saint-Jacques,
- la réparation navale,
- le yachting avec l’Association nautique du Légué et les activités commerciales annexes,
- et la préservation du patrimoine maritime local avec la présence du lougre Le Grand Léjon.
L’activité commerciale connaît une reprise d’activité depuis quelques années avec un trafic pour 2006 de 337 900 tonnes soit 236 700 tonnes d’importation et 101 200 tonnes d’exportation.
Le port est géré par la chambre de commerce et d’industrie des Côtes-d’Armor. Avec l’aide du Conseil général et de la communauté d’agglomération de Saint-Brieuc, des infrastructures ont été réalisées dans l’avant-port avec la construction d’une digue de 450 mètres et 2 quais permettant désormais à des navires de 180 m et de 8 000 tonnes d’accoster.
Les navires de plus de 45 m nécessitent l’aide d’un pilote compte tenu de la topographie particulière. On accède au port par une écluse assez étroite pour les navires de plus petit tonnage, les bateaux de pêche et les yachts.
Depuis le 1er février 2007, le port de Saint-Brieuc fait partie de la Fédération des ports régionaux et locaux de la Manche regroupant des ports français de Douarnenez à Calais, des ports anglais
de Penzance à Medway, les ports anglo-normands de Saint-Hélier pour Jersey et de Saint-Pierre-Port pour Guernesey et le port belge d’Ostende. L’objectif est de développer les activités
commerciales en faisant mieux connaître l’ensemble des ports, mieux gérer l’environnement en créant un bureau d’affrètement régional pour éviter la circulation à vide de navires, et partager le savoir-faire en matière de sécurité maritime.
Documentation :
La Vieille Tour .
La Tour de Cesson
La tour de Cesson domine l’estuaire du Gouët et la baie de Saint-Brieuc. Elle fut édifiée en 1395 sur ordre du duc de Bretagne Jean IV de Montfort. Construite à près de 70 m de hauteur sur un éperon rocheux dominant la baie, la Tour de Cesson est un site historique et archéologique. Cet emplacement stratégique est choisi afin de protéger l’embouchure du Gouët et la ville de Saint-Brieuc des attaques des pirates et d’éventuels agresseurs. D’ailleurs, différents vestiges, monnaies, ruines, fondations témoignent de l’occupation de ce lieu, notamment par les romains ou encore les vikings. La tour permet aussi au Duc de surveiller le trafic commercial maritime. La tour a été occupée par Olivier de Clisson tandis que le duc Jean IV la réclamait au connétable, à la suite du traité de 1388.
Elle fait partie du domaine ducal en 1423, lorsqu’elle sert de prison à Morice de Ploësquellec, et du domaine royal, au XVIe siècle (vers 1532), quand un édit réunit les juridictions de Cesson et de
Goëlo pour les transférer à Saint-Brieuc. Dès que la guerre de la Ligue commence en Bretagne, du fait de son positionnement, la tour de Cesson prend une grande importance stratégique. Elle finit par être prise en 1598 par le comte de Brissac, qui ordonne le démantèlement de la forteresse à la demande des habitants. Une partie est conservée pour servir d’amer aux navigateurs à partir de 1625.
Avant la Révolution, la tour de Cesson, bâtie sur un terrain nommé la Terre du Duc, appartient au duc de Penthièvre. Vendue en 1791, elle est rachetée en 1852 par Alexandre Olivier Glais-Bizoin. Les ruines de la tour de Cesson sont classées Monument historique depuis 1926.
La tour est située aujourd’hui sur un domaine privé.
Documentation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Brieuc
Le port du Légue et au dessus la Vieille Tour