Belle découverte.
L’Orne et ses nombreuses facettes
La Vée
est la rivière qui arrose Bagnoles de l’Orne .
Ici dans le Parc du lac.
Les Thermes de Bagnoles.
Les Eaux de Bagnoles de l’Orne et leurs bienfaits
Des bienfaits légendaires…
- Hélie de Cerny et son « Traité des eaux minérales de Bagnoles » paru en 1740 :
» Il y a près de deux siècles, suivant la tradition populaire, que cette fontaine fut découverte par les habitants de ces quartiers. Attaqués d’une galle affreuse, qui ressemble à la lèpre, les peuples se baignèrent dans cette fontaine et devinrent sains et propres comme s’ils venaient de sortir du ventre de leur mère. »
- La légende du cheval « Rapide »
« Un vieux destrier fourbu fut abandonné en forêt des Andaines par le seigneur Hugues de Tessé. Un jour, celui-ci voit revenir son cheval, tout fringuant : l’animal s’est abreuvé à la source de Bagnoles. Intrigué, le seigneur de Tessé enfourche sa monture qui le conduit à la fontaine. Là, Hugues boit de l’eau et … retrouve la jeunesse et la vigueur. Il épouse alors la Dame de Bonvouloir dont il eut beaucoup d’enfants et fait alors ériger la tour de Bonvouloir dont la forme évoque un phallus. »
Cette légende plusieurs fois centenaire illustre les effets bénéfiques de ces eaux, si souvent associées à Lancelot du Lac et aux Chevaliers de la Table Ronde. La ville d’eau propose, en saison, un circuit touristique « Sur les traces de Lancelot du Lac »…
- Légende Guyon Essirart, seigneur de Bonvouloir :
« Sur place, il se serait bâti une hutte de feuillage et il aurait passé vingt-et-un jours à se baigner, à dormir et à boire de l’eau…Il s’en retourna ensuite retrouver son épouse qui lui donna enfin un héritier… »
- Autre légende :
« Celle des cerfs exténués poursuivis par les meutes, et qui, passant dans cette gorge étroite, se désaltèrent à la source et reprennent ainsi des forces leur permettant d’échapper aux chasseurs et aux chiens… »
« Grande Source »
La source est baptisée » Grande Source » : » Eau d’une pureté remarquable, eau de roche, limpide, ainsi qu’un cristal, elle présente, vue en épaisseur, et surtout avec un éclairage oblique, une légère teinte bleuâtre qui donne l’impression que l’on contemple un bloc d’aigue marine. Elle ne répand aucune senteur désagréable. Pas de mauvais goût ; tout au plus une saveur un peu fade et métallique, légèrement astringente » (selon le docteur Joly). Une eau acide, garantie de salubrité : elle élimine nombre de microbes. Le débit est de 48m3 / heure et l’eau sort à près de 25°.
D’où vient-elle ?
- Une théorie ancienne donne pour origine des eaux thermales la distillation des roches (surtout granitiques) par compression et au contact des parties internes du globe terrestre encore en ignition. Ensuite, ces eaux remonteraient par des fissures. Ce sont les eaux juvéniles.
- Selon une théorie plus récente, les eaux s’infiltreraient en profondeur puis remonteraient par des fissures après un cheminement qui peut durer des milliers d’années. Ce sont des eaux météoriques. Celles de Bagnoles appartiendraient à cette catégorie.
- Un puit de douze mètres de profondeur a été creusé. Chaque fois qu’il est nécessaire de descendre à la source, les traces de la personne passant en dernier sont soigneusement effacées et désinfectées. Les eaux sont pompées et « irriguent » tout l’Etablissement par gravitation et en continuité. En période de sécheresse, le débit de la Grande Source, contrairement à celui des sources voisines, ne varie jamais. Elle ne connaît ni diminution ni intermittence. Ce qui laisse supposer que l’eau vient de loin, aussi bien en profondeur que dans le temps. Outre le suivi médical, la quantité et la qualité de l’eau expliquent le succès de Bagnoles.
Références documentaires.: http://www.thermes-bagnoles.com/index.php/presentation/eau_soins_thermaux/un_peu_d_histoire
La Residence des Thermes anciennement Hotel des Thermes.
La terrasse.
Entrée d’un des établissements de soins.
La Belle époque
à Bagnoles de l’Orne
Le quartier « Belle Époque » de Bagnoles-de-l’Orne constitue un exemple plutôt bien préservé de ce que pouvait être un lotissement résidentiel de la bourgeoisie française du début du XXe siècle. Construit entre 1886 et 1914 et situé dans la partie méridionale de la ville, il est composé de superbes villas richement ornementées.
Des projets semblables ont été développés en France à la même époque, parmi lesquels on peut citer Le Vésinet près de Paris, le parc de Saurupt à Nancy et la ville d’hiver d’Arcachon. L’ampleur du projet de Bagnoles-de-l’Orne fut considérable, le quartier atteignant le nombre de 53 villas en 1907. Ce succès peut être attribué en grande partie à Albert Christophle, ancien ministre des travaux publics et gouverneur du Crédit foncier, qui fut l’un des principaux initiateurs du projet.
Rétrospectivement, l’opulence architecturale de constructions telles que les villas « Printania » (1905), « Simone » (1903) et « Le Castel » (1900) donne une bonne idée du goût éclectique et raffiné de cette époque. Ce sont les architectes-constructeurs Léon Bénard et Alphonse Apert qui se partagent la plus grande partie du marché Bagnolais de l’époque.
Il est clair que si le modèle local semble avoir été inspiré par le courant néo-régionaliste normand tel qu’on peut le trouver dans les stations du bord de mer de « la côte fleurie » comme Deauville, Houlgate ou Trouville-sur-Mer, il existe bien un style architectural « Bagnolais » à nul autre semblable.
En 1991, l’ensemble de ce quartier a été classé zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (ZPPAUP).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bagnoles-de-l’Orne
Quelques exemples architecturaux.
Le lac de Bagnoles 1/2
La station se situe dans le sud de la Basse-Normandie, à quelques kilomètres de la limite avec le Maine, dans le cœur du pays d’Andaine, au sud-est du Bocage normand.
Bagnoles-de-l’Orne se trouve au centre du massif forestier des Andaines, dans le parc naturel régional Normandie-Maine.
La ville est arrosée par la Vée, une rivière prenant sa source à La Ferrière-aux-Étang un peu plus au nord de Bagnoles-de-l’Orne et se jetant dans la Mayenne.
Les origines de Bagnoles (balneum ou balnoleum) remontent probablement bien au-delà de son étymologie romaine et ses eaux opérèrent sans doute fortuitement plus d’une cure.
Selon la légende locale, les origines de l’activité thermale dateraient du Moyen Âge. Cette dernière raconte que le seigneur médiéval Hugues de Tessé sentant qu’il atteignait la fin de sa vie décida d’abandonner son cheval Rapide dans la forêt d’Andaine. Il fut stupéfié quand l’animal revint quelques heures plus tard, fort et totalement revitalisé. Sans aucun ressentiment, Rapide emmena son maître vers les eaux de Bagnoles où après avoir bu il fut aussi rajeuni. La station thermale était née.
Dans un autre conte, il est rapporté qu’un très vieux moine franciscain, qui lui aussi avait pris les eaux de Bagnoles, retrouva une étonnante nouvelle vigueur et sauta entre les plus hautes roches situées au-dessus de la ville. Ces roches s’appellent toujours « le Saut du Capucin ». Une autre facette de cet endroit fascinant sont les légendes arthuriennes, puisque Bagnoles et ses environs sont censés être le pays de Lancelot du Lac. D’ailleurs, le calendrier des événements culturels du village inclut une visite des sites arthuriens les plus célèbres.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bagnoles-de-l’Orne
Le lac s’appelait autrefois plus modestement l’étang de la Forge. Il est entouré d’un très beau parc.
Je suis fan de nature mais je suis triste, je vous recommande d’aller sur le blog de Jullia elle nous montre le massacre de sa forêt .
Parc du lac
à Bagnoles de l’Orne