Domaine de la Roche Jagu. 1
Site du Domaine de la roche Jagu :
http://www.cotesdarmor.fr/larochejagu/site/
Le Château surplombe la vallée du Trieux .
La première forteresse, probablement édifiée au XI° siècle, est détruite pendant les Geurrres de succession du XIV° siècle.
Catherine de Troguindy par autorisation ducale, encadre sa reconstruction à partir de 1405 pour livrer l’édéfice que nous connaissons aujourd’hui.
La nouvelle architecture conserve sa fonction défensive, tout en s’imprégnant des influences de son temps : caractère résidentiel de la façade coté cour marquée par une recherche décorative au niveau des ouvertures et des 19 cheminées, inspirées du gothique flamboyant anglo-normand.
La Roche Jagu n’est ni un manoir, ni un grand château feodal. C’est en réalité une « maison-forte », à vocation tantôt résidentielle, tantôt militaire.
A l’époque, les revenus seigneuriaux sont d’origine agricole(métairies) ou maritimes (moulins, pêcheries), grâce à la proximité de l’estuaire du Trieux.
Durant le XVI° siècle, le château est successivement occupé parr une garnison, des officiers de justice et de finance, puis par des soldats de la Ligue.
Malgré les Guerres de la Ligue, l’édifice ne subit pas de dégradations, à l’exception des dépendances situées dans la cour ( écuries et logements).
A partir du XVII° siècle, le château n’est plus habité en permancence, ce qui le préserve des modifications architecturales ultérieures.
Au XIX° siècle, la Roche Jagu est la propriété de la famille d’Alés , qui l’exploite à des fins agricoles.
Classé monument historique en 1930, le Château de la Roche Jagu devient, en 1958, la propriété du Conseil Général des Câtes d’Armor, à la suite d’une donation par le vicomte d’Alés.
Après une série de restaurations, le château ouvre ses portes au public en 1966
Ce texte est celui du dépliant distribué au Château de la Roche Jagu.
Vues du Château coté cour.