Louis Honoré Fréchette. Le Saguenay.
Le Saguenay
Cela forme deux rangs de massifs promontoires,
Gigantesque crevasse ouverte, aux premiers jours,
Par quelque cataclysme, et qu’on croirait toujours
Prête à se refermer ainsi que des mâchoires.
Au pied de caps à pic dressés comme des tours,
Le Saguenay profond roule ses ondes noires ;
Parages désolés pleins de mornes histoires,
Fleuve mystérieux plein de sombres détours.
Rocs foudroyés, sommets aux pentes infécondes,
Sinistres profondeurs qui défiez les sondes,
Vaste mur de granit qu’on nomme Eternité,
Comme on se sent vraiment chétif, quand on compare
A vos siècles les ans dont notre orgueil se pare,
Et notre petitesse votre immensité !
Source : http://poesie.webnet.fr/auteurs/frechett.html
Rivière canadienne 2001.
Encore beaucoup de fleurs chez toi; bon dimanche.
une balade qui nous réjouit, même si c’est lin de ta Bretagne, et ce texte est beau, biz ** dgidgi
bonsoir ma Bretonne et ta moitié:
trop beau ton texte et la photo qui va avec.
aujourd’hui j’ai eu des ennuis d’internet j’ai été couper plusieurs fois donc je ne sais ci demain je pourrais passer;
tu sais notre voyage n’est pas terminer il y a encore plein de surprises tu peux me crois .
calin X 2 de Michelotte
en effet un très joli texte, inconnu de ma part! merci de nous l’avoir partager!
bisouxxx baveuxxx