Archive pour octobre, 2008

Fleurs jaunes.

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Sédums.

Le genre Sedum appartient à la famille des crassulacées et est composé de plus de 400 espèces de plantes succulentes que l’on retrouve à travers l’hémisphère nord. Les sédums (ou orpins) peuvent être des plantes de rocaille ou de petits arbustes. Ils stockent de l’eau dans leurs feuilles et donnent des fleurs en étoile à 5 branches (parfois 4 ou 6). Ils ont généralement 2 fois plus d’étamines que de pétales.

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Envol.

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Fleurs du marais.

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Ipomée ? non Datura.

J’avais appelé cette plante ipomée ? André et Marie m’ont répondu Datura, ils ont raison.

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Aubergines sous serres.

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Arche végétale.

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Nérée Beauchemin, Octobre.

Les floraisons matutinales  

Octobre glorieux sourit à la nature.
On dirait que l’été ranime les buissons.
Un vent frais, que l’odeur des bois fanés sature,
Sur l’herbe et sur les eaux fait courir ses frissons.

Le nuage a semé les horizons moroses,
De ses flocons d’argent. Sur la marge des prés,
Les derniers fruits d’automne, aux reflets verts et roses,
Reluisent à travers les rameaux diaprés.

Forêt verte qui passe aux tons chauds de l’orange ;
Ruisseaux où tremble un ciel pareil au ciel vernal ;
Monts aux gradins baignés d’une lumière étrange.
Quel tableau ! quel brillant paysage automnal !

À mi-côte, là-bas, la ferme ensoleillée,
Avec son toit pointu festonné de houblons,
Paraît toute rieuse et comme émerveillée
De ses éteules roux et de ses chaumes blonds.

Aux rayons dont sa vue oblique est éblouie,
L’aïeul sur le perron familier vient s’asseoir :
D’un regain de chaleur sa chair est réjouie,
Dans l’hiver du vieillard, il fait moins froid, moins noir.

Calme et doux, soupirant vers un lointain automne,
Il boit la vie avec l’air des champs et des bois,
Et cet étincelant renouveau qui l’étonne
Lui souffle au coeur l’amour des tendres autrefois.

De ses pieds délicats pressant l’escarpolette,
Un jeune enfant s’enivre au bercement rythmé,
Semblable en gentillesse à la fleur violette
Que l’arbuste balance au tiède vent de mai.

Près d’un vieux pont de bois écroulé sur la berge,
Une troupe enfantine au rire pur et clair,
Guette, sur les galets qu’un flot dormant submerge,
La sarcelle stridente et preste qui fend l’air.

Vers les puits dont la mousse a verdi la margelle,
Les lavandières vont avec les moissonneurs ;
Sous ce firmament pâle éclate de plus belle
Le charme printanier des couples ricaneurs.

Et tandis que bruit leur babillage tendre,
On les voit déroulant la chaîne de métal
Des treuils mouillés, descendre et monter et descendre
La seille d’où ruisselle une onde de cristal.

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Pour en savoir plus sur Nérée Beauchemin, un lien :

http://www.uqtr.uquebec.ca/~bougaief/Culture/textes/nerebeau.htm

Autres poèmes de Nérée Beauchemin.

Lien :  http://poesie.webnet.fr/auteurs/beauchemin.html

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