Le Mont Dol 1
Mont-Dol vient du latin « mons » (montagne).
Au cours de l’âge du fer, le site du Tertre est consacré au dieu gaulois Taranis. Le culte de Taranis est remplacé sous l’occupation romaine par le culte de Mithra, puis vers le milieu du VIème siècle par le culte de Saint-Michel.
On rattache l’origine de la paroisse de Mont-Dol à saint Samson et à saint Magloire, évêque de Dol au VIème siècle. Saint Magloire s’y retire en 568 avant de se rendre à Jersey, où il meurt. Le nom de la paroisse se transforme de Mont-Joie en Mont-Dol. Le prieuré de Saint-Michel est détruit durant la Révolution. L’église est citée dès 1158 et dépendait de l’ancien évêché de Dol. Le bourg de Mont-Dol renfermait autrefois les granges de l’Evêché de Dol.
Le Pouillé de Rennes précise que la position de Montdol (ou Mont-Dol), à peu de distance de la ville de Dol, permet de supposer que cette paroisse était une des plus anciennes du diocèse de Dol. On voit encore au sommet du rocher granitique formant le Montdol, trois croix grecques gravées en creux dans la pierre. D’après certains archéologues, ces signes remonteraient à la plus haute antiquité ; ils seraient l’ oeuvre de saint Samson lui -même, qui avait coutume, dit sa légende, de prendre ainsi possession des pays qu’il évangélisait au VIème siècle. L’église paroissiale de Mont-Dol fut-elle donnée au XIIème siècle à l’abbaye du Mont Saint-Michel en même temps que la chapelle dont ce monastère fit un prieuré? Nous l’avions d’abord cru, guidé en cela par M. Ropartz (Bulletin de la Société Archéologique d’Ille-et-Vilaine, IX, 315) ; mais nous en doutons maintenant, car en définitive la charte de 1158 ne parle que de la chapelle Saint-Michel du Montdol, « capellam Sancti Michaelis supra montem Doli ». Or, l’église paroissiale semble avoir toujours eu saint Pierre pour patron. Ce qui paraît certain, c’est qu’en 1238 Clément de Vitré, évêque de Dol, annexa l’église de Montdol (Mont-Dol) à sa mense épiscopale (Albert Le Grand, Catalogue des évêques de Dol). Toutefois le Chapitre de Dol avait lui-même des droits et quelques dîmes dans cette paroisse, et il les conserva jusqu’à la Révolution. A cette dernière époque, le recteur, M. Le Sénéchal, déclara en 1790 qu’il recevait une portion congrue de 500 livres, payée partie par l’évêque de Dol et partie par son Chapitre ; il jouissait, en outre, du presbytère et de deux jardins, du tiers des oblations, de la prestimonie de Saint-Etienne, consistant en deux prés, et d’une portion d’obiterie (Archives du district de Dol).
Une tradition, qui n’a plus d’autre preuve que sa vraisemblance, prétend qu’il existait aussi sur ce mont un temple dédié à Diane, et dont les matériaux furent employés à la construction de la chapelle Saint-Michel, donnée aux bénédictins, en 1158, par l’archevêque de Dol, Hugues Rufus.
On rencontre les appellations suivantes : Mons Doli (en 1158), ecclesia de Monte Dolis (au XVème siècle).
Source : http://www.infobretagne.com/mont-dol.htm
Un site à consulter
à suivre.
salut
c’est un bien joli moulin
chez nous il tourne et fabrique de la farine
bonne journée
j’adore quand j’y arrive, c’est que la Bretagne n’est plus très loin!!
une belle page d’histoire
biz bonne soirée ** dgidgi**
jolies photos avec en plus les infos qui vont avec!! que demande le peuple ???
bonne journée et bisouxxx baveuxxx
Dernière publication sur spécial papatte : tout doux
La Bretagne est vraiment belle!
Bonne journée
Amitiés
très interessant reportage jacqueline, bonne journée
Info intéressante, jolie région
Bises
Françoise
Bonjour Jacqueline
Un lieu pas très loin de chez moi; il y a un moment que j’y suis allé ! Une très bonne explication accompagne tes photos !
Bises et bon jeudi
Alain
Merci pour cette information interéssante sur le Mont Dol, Jacqueline. J’aime les origines celtiques de la Bretagne, par exemple le culte du dieu Taranis. Bises et bon jeudi à toi,
Eva