Craon.
Documentation : http://fr.wikipedia.org/wiki/Craon_(Mayenne)
« Si notre Craonnais est petit par son territoire, il est grand par ses souvenirs ; c’est que le sang de ses barons, versé en Palestine et sur presque tous nos grands champs de bataille, était de source royale, du sang de la plus illustre dynastie du monde « , écrit Bodard de la Jacopière dans la présentation de ses « Chroniques craonnaises ».
Territoire très ancien, défriché à partir du IIIe millénaire av. J.-C.. Ce fut une redoutable forteresse médiévale composée de 27 tours et de 1 600 mètres de murailles, servant à garder la frontière bretonne. Ce fut une ville marchande très importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotée de halles fondées au XIIe siècle et réputées parmi les plus grandes de France. Craon qui fut le siège de la première baronnie d’Anjou était une force politique, judiciaire et religieuse importante, gérant une quarantaine de paroisses.
Au Moyen Âge puis sous l’Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d’Angers et du Pays d’élection de Château-Gontier.
En 1343, le sel devient un monopole d’État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L’Anjou fait partie des pays de « grande gabelle » et comprend seize tribunaux spéciaux ou « greniers à sel », dont celui de Craon.
Lors de la huitième guerre de religion, la ville est assiégée par l’armée royale, mais dégagée par les Espagnols débarqués en Bretagne le 24 mai 1592
Halles.