José Maria de Hérédia, Mer montante
Mer montante
Le soleil semble un phare à feux fixes et blancs.
Du Raz jusqu’à Penmarc’h la côte entière fume,
Et seuls, contre le vent qui rebrousse leur plume,
A travers la tempête errent les goëlands.
L’une après l’autre, avec de furieux élans,
Les lames glauques sous leur crinière d’écume,
Dans un tonnerre sourd s’éparpillant en brume,
Empanachent au loin les récifs ruisselants.
Et j’ai laissé courir le flot de ma pensée,
Rêves, espoirs, regrets de force dépensée,
Sans qu’il en reste rien qu’un souvenir amer.
L’Océan m’a parlé d’une voix fraternelle,
Car la même clameur que pousse encor la mer
Monte de l’homme aux Dieux, vainement éternelle.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
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Bonsoir Jacqueline, je ne viens plus régulièrement manque de temps, et là je découvre un poème que je ne connaissais pas et qui est très beau. Chanter ainsi la mer c’est un don du ciel. Bonne soirée bisous
je ne connaissais pas!
merci.
Très beau poème, je ne le connaissais pas, mais je me rappelle avoir appris Soleil Couchant de Hérédia … mon instit avait les mêmes goûts que Christian ) Bonne fin de semaine Jacqueline !
Bonjour Jacqueline,
De cet auteur que j’aime beaucoup, je donnais à apprendre à mes petits écoliers la poésie intitulée « Soleil couchant ».
Bises en te souhaitant une bonne journée,
Christian
Très belle photo accompagnée d’un poème non moins superbe de ce poète que je connais de nom !
Bisous et bon vendredi, Jacqueline
Alain
Très beau poète , c’était un auteur que j’aimai beaucoup dans ma jeunesse, j’apprenais ses oeuvres à l’école….
Bisous, bon vendredi
Bisous
Françoise