André Chenier . A l’hirondelle.
A l’hirondelle
Fille de Pandion, ô jeune Athénienne,
La cigale est ta proie, hirondelle inhumaine,
Et nourrit tes petits qui, débiles encor,
Nus, tremblants, dans les airs n’osent prendre l’essor.
Tu voles ; comme toi la cigale a des ailes.
Tu chantes ; elle chante. A vos chansons fidèles
Le moissonneur s’égaye, et l’automne orageux
En des climats lointains vous chasse toutes deux.
Oses-tu donc porter, dans ta cruelle joie,
A ton nid sans pitié cette innocente proie ?
Et faut-il voir périr un chanteur sans appui
Sous la morsure, hélas ! d’un chanteur comme lui !
André CHÉNIER
ah! les lois de la nature ne sont pas toujours ce que nous voudrions! cigale imprévoyante avalée par l’oiseau du paradis!
Bonjour Jacqueline,
Un très joli poème de circonstance car en ce moment les hirondelles se rassemblent sur les fils devant notre porte !
Bises et bonne journée,
Christian
Je voulais dire BONNES vacances … bien sûr )
Une hirondelle qui chante comme une cigale … ça sent encore l’été … bonne vacances Jacqueline )