Quimper. A. Le Braz.
Quimper
A André Bénac.
Ce qui me charme en toi, Quimper de Cornouailles,
C’est qu’une âme rustique imprègne ta cité,
Que les champs sont chez eux au coeur de tes murailles
Et que, né paysan, ton peuple l’est resté.
Tes rivières te font un collier de sonnailles
Et dans leurs reflets verts mirent le quai planté
Dont tes Nausicaas, blondes du blond des pailles,
Aspergent le granit d’eau vive et de gaîté.
Le soir, à l’heure intime et bleue où les toits fument,
Quand se tait l’angélus aux clochers qui s’embrument,
Un grêle biniou chevrote un air léger .
Et, sur le bord de l’ombre où se dissout la ville,
Le Mont Frugi s’accoude ainsi qu’un vieux berger
Qui rêve sous la lune à quelque jeune idylle.
Anatole LE BRAZ (1859-1926
Bel hommage à Quimper et grâce à toi encore une fois je découvre un auteur dont je ne connaissais même pas le nom. Merci à toi et bises.
Merci pour ta visite et ton commentaire.
Je ne connais pas Anatole LE BRAZ, mais tu as eu raison de nous faire connaître ce beau poème emprunt d’une atmosphère bucolique, que, peut-être, ne pourront plus écrire les poètes du futur…
merci pour le petit mot je suis rentré de vacances beau temps en Bretagne bonne journée