Archive pour juillet, 2007

Moèze et la réserve naturelle.

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Clocher de Moèze.

Réserve Naturelle de Moèze.

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Port des Barques.

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Création d’une nouvelle « page ».

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Marennes.

 

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Rochefort, le Pont transbordeur 8.

Le pont transbordeur permet de relier les deux rives de la Charente sans gêner la navigation vers l’arsenal et le port. C’est le dernier pont transbordeur existant en France.

Ce pont repose sur deux pylônes métalliques hauts de 68 mètres et situés de part et d’autre de la Charente. Un tablier de 175 mètres de long, culminant à 50 mètres au-dessus des plus hautes eaux, relie ces deux pylônes entre eux. Une nacelle suspendue à ce tablier permet aux passagers de passer d’une rive à l’autre.

Les travaux du pont transbordeur en vue de remplacer le bac (insuffisant pour le trafic) ont commencé en 1898, sous la direction de Ferdinand Arnodin.

Le pont est inauguré le 29 juillet 1900, après 27 mois de construction. Il avait coûté 586 500 francs de l’époque, et pouvait contenir à chaque traversée, 9 voitures à 2 attelages et 50 personnes ou 200 personnes. Sa capacité était de 26 tonnes. La traversée durait, temps d’embarquement et de débarquement compris, quatre minutes.

Entre 1933 et 1934, les poutres du tablier sont remplacées et modifié

En 1967, le pont transbordeur est abandonné en raison de l’augmentation continue du trafic, au profit d’un pont à tablier levant. Il sert de décor à la scène inaugurale du film de Jacques Demy, Les Demoiselles de Rochefort, dont le tablier mobile fait office de scène de danse.

En 1975, un budget de 1,4 million de francs fut alloué à sa démolition. Mais le 30 avril 1976, le pont est classé Monument historique, et échappe ainsi à la destruction.

Entre 1990 et 1994, le pont est réhabilité (7 millions de francs seront utilisés pour la rénovation globale), réinauguré, et ouvert au public, pour une exploitation touristique. Les personnes et véhicules non immatriculés peuvent de nouveau l’emprunter.

Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pont_transbordeur_de_Rochefort

 

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Photos Pigui.

Moineaux aux barres parallèles.

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La Limoise Pierre Loti.

 

La Limoise est à Échillais près de Rochefort,  propriété des Duplais, amis de la famille Viaud.

Pendant une dizaine d’année (Le Roman d’un enfant s’arrête aux débuts de l’adolescence), le petit Julien -futur Pierre Loti- s’y rend tous les mercredis soirs pour y passer ses jeudis d’écolier.

Sources :  http://www.terresdecrivains.com/article.php3?id_article=113

                  http://gallica.bnf.fr/

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« Je crois que l’ impression suivante fut celle-ci,
que je vais essayer de traduire : impression d’ été,
de grand soleil, de nature, et de terreur délicieuse
à me trouver seul au milieu de hautes herbes de
juin qui dépassaient mon front. Mais ici les
dessous sont encore plus compliqués, plus mêlés de
choses antérieures à mon existence présente ; je
sens que je vais me perdre là dedans, sans parvenir
à rien exprimer… c’ était dans un domaine de campagne appelé  » la
Limoise  » , qui a joué plus tard un grand rôle
dans ma vie d’ enfant. Il appartenait à de très
anciens amis de ma famille, les D, qui, en ville,
étaient nos voisins, leur maison touchant presque
la nôtre. Peut-être, l’ été précédent, étais-je déjà
venu à cette Limoise, -mais à l’ état inconscient
de poupée blanche que l’ on avait apportée au cou.
Ce jour dont je vais parler était certainement le
premier où j’ y venais comme petit être capable de
pensée, de tristesse et de rêve.
J’ ai oublié le commencement, le départ, la route
en voiture, l’ arrivée. Mais, par un après-midi très
chaud, le soleil déjà bas, je me revois et me
retrouve si bien, seul au fond du vieux jardin
à l’ abandon, que des murs gris, rongés de lierre et
de lichen, séparaient des bois, des landes à
bruyères, des campagnes pierreuses d’ alentour. Pour
moi, élevé à la ville, ce jardin très grand, qu’ on
n’ entretenait guère et où les arbres fruitiers
mouraient de vieillesse, enfermait des surprises et
des mystères de forêt vierge. Ayant sans doute
franchi les buis de bordure, je m’ étais perdu au
milieu d’ un des grands carrés incultes du fond,
parmi je ne sais quelles hautes plantes folles, -des
asperges montées, je crois bien, -envahies par de
longues herbes sauvages. Puis je m’ étais accroupi, à la
façon de tous les petits enfants, pour m’ enfouir
davantage dans tout cela qui me dépassait déjà
grandement quand j’ étais debout. Et je restais
tranquille, les yeux dilatés, l’ esprit en éveil,
à la fois effrayé et charmé. Ce que j’ éprouvais,
en présence de ces choses nouvelles, était encore
moins de l’ étonnement que du ressouvenir ; la
splendeur des plantes vertes, qui m’ enlaçait de si
près, je savais qu’ elle était partout, jusque
dans les profondeurs jamais vues de la campagne ;
je la sentais autour de moi, triste et immense,
déjà vaguement connue ; elle me faisait peur, mais
elle m’ attirait cependant, -et, pour rester là
le plus longtemps possible sans qu’ on vînt me
chercher, je me cachais encore davantage,
ayant pris sans doute l’ expression de figure d’ un
petit peau-rouge dans la joie de ses forêts
retrouvées.
Mais tout à coup je m’ entendis appeler :  » Pierre !
Pierre ! Mon petit Pierrot !  » et sans répondre, je
m’ aplatis bien vite au ras du sol, sous les herbages
et les fines branches fenouillées des asperges.
Encore :  » Pierre ! Pierre !  » c’ était Lucette ; je
reconnaissais bien sa voix, et même, à son petit ton
moqueur, je comprenais qu’ elle me voyait dans ma
cache verte. Mais je ne la voyais point, moi ;
j’ avais beau regarder de tous les côtés : personne !

Avec des éclats de rire, elle continuait de
m’ appeler, en se faisant des voix de plus en plus
drôles. Où donc pouvait-elle bien être ?
Ah ! Là-bas, en l’ air ! Perchée sur la fourche
d’ un arbre tout tordu, qui avait comme des cheveux
gris en lichen.
Je me relevai alors, très attrapé d’ avoir été ainsi
découvert.
Et en me relevant, j’ aperçus au loin, par-dessus
le fouillis des plantes agrestes, un coin des vieux
murs couronnés de lierre qui enfermaient le jardin.
(ils étaient destinés à me devenir très familiers
plus tard, ces murs-là ; car, pendant mes jeudis
de collège, j’ y ai passé bien des heures, perché,
observant la campagne pastorale et tranquille, et
rêvant, au bruit des sauterelles, à des sites
encore plus ensoleillés de pays lointains.) et ce
jour-là, leurs pierres grises, disjointes, mangées
de soleil, mouchetées de lichen, me donnèrent pour
la première fois de ma vie l’ impression mal définie
de la vétusté des choses ; la vague conception
des durées antérieures à moi-même, du temps passé.
Lucette D, mon aînée de huit ou neuf ans,
était déjà presque une grande personne à mes yeux :
je ne pouvais pas la connaître depuis bien
longtemps, mais je la connaissais depuis tout le
temps possible. Un peu plus tard, je l’ ai aimée comme
une soeur ; puis sa mort prématurée a été un de
mes premiers vrais chagrins de petit garçon.

Et c’ est le premier souvenir que je retrouve d’ elle,
son apparition dans les branches d’ un vieux poirier.
Encore ne s’ est-il fixé ainsi qu’ à la faveur de ces
deux sentiments tout nouveaux auxquels il s’ est
trouvé mêlé : l’ inquiétude charmée devant
l’ envahissante nature verte et la mélancolie
rêveuse en présence des vieux murs, des choses
anciennes, du vieux temps… »

Pierre Loti extraits du Roman d’un enfant.

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La famille palmipèdes de la Roche Courbon.

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Détails d’architecture de La Roche Courbon.

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