Théodore de Banville, Sieste.
SIESTE
La sombre forêt, où la roche
est pleine d’éblouissements
et qui tressaille à mon approche,
murmure avec des bruits charmants.
Les fauvettes font leur prière ;
la terre noire après ses deuils
refleurit, et dans la clairière
je vois passer les doux chevreuils.
Voici la caverne des fées
d’ où fuyant vers le bleu des cieux,
montent des chansons étouffées
sous les rosiers délicieux.
Je veux dormir là toute une heure
et goûter un calme sommeil,
bercé par le ruisseau qui pleure
et caressé par l’ air vermeil.
Et tandis que dans ma pensée
je verrai, ne songeant à rien,
une riche étoffe tissée
par quelque rêve aérien,
peut-être que sous la ramure
une blanche fée en plein jour
viendra baiser ma chevelure
et ma bouche folle d’ amour.
avril 1842.
Théodore de Banville. Les Cariatides
Effectivement trés joli poème, j’aime bien quand cela fait allusion à des fées, dans mes pièces de théâtre pour les enfants, je leur fait tenir des rôles un peu inapproprié, mais on peut toujours rêver.
C’est dommage qu’il en existe plus, il faudrait qu’on créait la fée d’un monde meilleur, sans guerre, sans famine, sans catastrophe, ce serait chouette non! qu’en pensez-vous.
Amicalement
Marilou
que c’est beau!! et super les photos!! biiiises micky
Merci pour ce joli texte que je ne connaissais pas non plus !
Bonne soirée.
très beau poème, les petites fées sont toujours contentes quand on fait des rimes sur elles et quand on parle d’elles! bisous. marie.
Merci pour la découverte de ce texte que je ne connaissais pas;
Bisous
Malaïka