La conque. José Maria de Hérédia.
La conque.
Par quels froids Océans, depuis combien d’hivers,
- Qui le saura jamais, Conque frêle et nacrée ! -
La houle sous-marine et les raz de marée
T’ont-ils roulée au creux de leurs abîmes verts ?
Aujourd’hui, sous le ciel, loin des reflux amers,
Tu t’es fait un doux lit de l’arène dorée.
Mais ton espoir est vain. Longue et désespérée,
En toi gémit toujours la grande voix des mers.
Mon âme est devenue une prison sonore :
Et comme en tes replis pleure et soupire encore
La plainte du refrain de l’ancienne clameur ;
Ainsi du plus profond de ce coeur trop plein d’Elle,
Sourde, lente, insensible et pourtant éternelle,
Gronde en moi l’orageuse et lointaine rumeur.
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
tkt sa me rapelle le bon rap de ma jeunesse!!vive lesGronde en moi l’orageuse et lointaine rumeur. zinzin de lespace dédicasss a zionfile je cite
Ah, souvenirs du lycee… !
Plutot bon souvenir, que Heredia.
C’est tres beau, a redecouvrir apres le lycee ! ;0))
Bisous a toi !
QUE DE SOUVENIRS DE MON ENFANCE AVEC CE POEME !!!
merci et toutes mes amitiés
Magnifique texte. Les mots sont d’une beauté incroyable.
Je cite : »Mon âme est devenue une prison sonore :
Et comme en tes replis pleure et soupire encore
La plainte du refrain de l’ancienne clameur »
Que dire après ces mots ?
Merci Jacqueline et bravo pour ton choix.
Bisous
Malaïka
Quel beau texte, Jacqueline !
Merci et bon dimanche
Alain
Cela me rappelle ma jeunesse, j’avais après ce beau texte à l »école
Bisous
Françoise