La vie
La vie
Il faut admirer tout pour s’ exalter soi-même
et se dresser plus haut que ceux qui ont vécu
de coupable souffrance et de désirs vaincus :
l’ âpre réalité formidable et suprême
distille une assez rouge et tonique liqueur
pour s’ en griser la tête et s’ en brûler le coeur.
ô clair et pur froment d’ où l’ on chasse l’ ivraie !
Flamme nette, choisie entre mille flambeaux
d’ un légendaire éclat, mais d’ un prestige faux !
Dites, marquer son pas dans l’ existence vraie,
par un chemin ardu vers un lointain accueil,
n’ ayant d’ autre arme au front que son lucide orgueil !Marcher dans sa fierté et dans sa confiance,
droit à l’ obstacle, avec l’ espoir très entêté
de le réduire, à coups précis de volonté,
d’ intelligence prompte ou d’ ample patience
et de sentir croître et grandir le sentiment
d’ être, de jour en jour, plus fort, superbement.
Aimer avec ferveur soi-même en tous les autres
qui s’ exaltent de même en de mêmes combats
vers le même avenir dont on entend le pas ;
aimer leur coeur et leur cerveau pareils aux vôtres
parce qu’ ils ont souffert, en des jours noirs et fous,
même angoisse, même affre et même deuil que vous.
Et s’ enivrer si fort de l’ humaine bataille
-pâle et flottant reflet des monstrueux assauts
ou des groupements d’ or des étoiles, là-haut-
qu’ on vit en tout ce qui agit, lutte ou tressaille
et qu’ on accepte avidement, le coeur ouvert,
l’ âpre et terrible loi qui régit l’ univers., Émile Verhaeren. La multiple splendeur
Le sirop d’érable.
Cet article a été fait à partir de documents trouvés sur le Net, j’ai indiqué les liens permettant de se reporter à l’intégralité de ceux ci.
Tradition et légendes.
Le temps des sucres n’est pas une invention de nos grands-pères. Ce sont les Amérindiens qui ont montré aux premiers colons comment entailler les érables.
Lorsque les arbres avaient encore les pieds chaussés de neige et qu’on entendait le retour des corneilles migratrices, les Amérindiens quittaient leurs villages pour aller camper dans les érablières. Chaque famille possédait 1 200 à 1 500 érables. Pendant que les hommes chassaient gibiers et oiseaux sauvages, les femmes confectionnaient les chaudières en écorce de bouleau et commençaient l’entaillage pour récolter ce nectar sucré, savoir que leur avait transmis Nokomis, la déesse terre.
En regardant un écureuil roux se désaltérer d’une lampée de sève.
Mgr Marie-Victorin, grand naturaliste québécois, auteur de la Flore laurentienne rapporte une légende savoureuse sur la découverte de l’eau d’érable. Un beau jour de printemps, un Amérindien regardant un petit écureuil grimper le long d’un tronc d’arbre fût très intrigué de le voir mordre à une branche comme s’il se mettait à boire, alors qu’une source d’eau fraîche coulait tout près. Imitant l’écureuil, il fendit une branche et la porta à ses lèvres. Quelle surprise ! Jusqu’alors, sa tribu ne trouvait du sucre que dans les fruits sauvages. Et voilà un arbre qui pleurait du sucre !
La tire.
Les Amérindiens l’appelaient le » sucre de cire « . C’est encore l’écureuil roux qui montra aux hommes cet autre délice de l’érable. Lorsqu’une branche d’érable à sucre casse sous le poids du verglas, elle forme une entaille naturelle d’où s’écoule la sève au printemps. Celle-ci suit toujours le même trajet, parfois même jusqu’au pied de l’arbre. Jour après jour, le chaud soleil printanier évapore l’eau et il ne reste finalement qu’une traînée de tire d’érable que les écureuils roux lèchent goulûment. Il suffit de verser le sirop d’érable bouillant sur la neige. Il se coagule sous la forme d’une pâte souple. À l’aide d’un bâton ou d’une spatule de bois, on l’enroule et on le déguste immédiatement. Une vraie gourmandise.
Sources : http://www.saveursdumonde.net
Le sirop d’érable.
On dit souvent que le Canada est le pays de l’érable. En effet, la feuille d’érable constitue son emblème national. Dans tout le Canada, les Cantons-de-l’Est jouissent d’une situation géographique tout à fait adaptée à la production de sirop d’érable. En effet, depuis longtemps, plus de la moitié de la production de sirop d’érable en Amérique du Nord provient de la province de Québec. La majorité de cette récolte provient des Cantons-de-l’Est qui, aux mois de mars et d’avril, jouissent de températures idéales pour la production de sirop d’érable. Durant le jour, le thermomètre oscille entre 4,5ºC (40ºF) et 10ºC (50ºF) et il chute sous le point de congélation durant la nuit.
La production de sucre et de sirop d’érable dans les Cantons-de-l’Est remonte au 17e siècle. Les autochtones fabriquaient le sirop d’érable en pratiquant une entaille dans l’écorce des érables à l’aide de leur tomahawk, pour ensuite recueillir l’eau d’érable dans des contenants en écorce de bouleau avant de la faire bouillir dans des contenants en terre cuite. Ils obtenaient un sirop foncé, épais et trouble, très différent de celui qu’on produit de nos jours. Les autochtones transmirent cette méthode aux pionniers.
Sources : http://www.townshipsheritage.com/FR/Hist/Agricoles/sucres.html
En automne les érables sont rouges flamboyants
Forêt canadienne en Septembre 2001.
Propriétés médicinales.
Les Amérindiennes emploient le sirop comme médicament pour les bronches, surtout dans les chauds-froids du printemps. Ses propriétés caloriques et nutritives sont indéniables et.
» quand la grande famine les presse, ils mangent des raclures ou des écorces d’un certain arbre qu’ils nomment « Michtan », lesquels ils fendent au printemps pour en tirer un suc doux comme du miel… » raconte le père Le Jeune dans sa Relation de ce qui s’est passé en la Nouvelle France sur le Grand Fleuve de Saint-Laurens en l’an 1634.
Valeur nutritive
Selon la Fédération des producteurs acéricoles du Québec, le sirop d’érable contient des quantités appréciables de zinc, de fer et de vitamines du complexe B, principalement de la thiamine. De plus, 50 ml de sirop d’érable offre 4 % de l’apport nutritionnel quotidien en calcium, 3 % en potassium et 2 % en magnésium et en riboflavine. Des études récentes rapportent qu’on retrouve dans la sève des composés polyphénoliques (acides phénoliques et flavonoïdes), auxquels on attribue des propriétés antioxydantes et organoleptiques importantes. Avec son éventail de nutriments et ses doux arômes sucrés, le sirop d’érable ajoute à nos plats de la valeur… nutritive!
Sources : http://www.saveursdumonde.net
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Cabane à sucre en Septembre 2001.
Si vous n’avez jamais goûté de sirop d’érable essayez le sur des crèpes , la chandeleur approche….
Je sucre mes yaourths avec du sirop d’érable, je l’utilise beaucoup pour les desserts.