Compositions florales 2
Des fleurs pour la nouvelle année
La fermeture de mon hebergeur a entrainé la disparition des photos sur cette page, veuillez m’en excuser.
La corneille.
Pierre vous offre cet article.
Marcelle la Corneille.
Marcelle la Corneille vivait dans la cour d’une brasserie près de la gare d’Auray, elle se promenait librement et ne s’éloignait guère de son gîte dont elle assurait la garde de son puissant bec.
En passant, il était bon d’avoir une friandise : il suffisait de l’appeler et Marcelle venait avec beaucoup de précautions s’assurer de l’identité du visiteur ; du bout du bec elle s’emparait de votre biscuit.
Bien sur il fallait s’en méfier !!
Marcelle devenant adulte s’était enhardie et se perchait sur le toit des voitures en stationnement, elle se montrait agressive avec les gens qui tentaient de la déloger.
Marcelle fut donc déclarée danger public !!!!
Une association pour la défense des oiseaux est venue pour la mettre en lieu sûr, loin de la ville.
Depuis nous sommes tristes de ne plus voir Marcelle…animatrice du quartier !!!!
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L’heure du Berger
Bonne soirée
L’heure du berger
La lune est rouge au brumeux horizon;
Dans un brouillard qui danse la prairie
S’endort fumeuse, et la grenouille crie
Par les joncs verts où circule un frisson;
Les fleurs des eaux referment leurs corolles;
Des peupliers profilent aux lointains,
Droits et serrés, leurs spectres incertains;
Vers les buissons errent les lucioles;
Les chats-huants s’éveillent, et sans bruit
Rament l’air noir avec leurs ailes lourdes,
Et le zénith s’emplit de lueurs sourdes.
Blanche, Vénus émerge, et c’est la Nuit.
Paul Verlaine.
Noël à Saint Quentin
Les photos de cette article ont disparu suite à la fermeture de mon hébergeur.
Quelques photos de Saint Quentin en Picardie.
Pavillon du marché de Noël
Illuminations
Le beffroi et l’hotel de ville.
Alfred de Musset.
Sonnet
Que j’aime le premier frisson d’hiver! le chaume,
Sous le pied du chasseur, refusant de ployer!
Quand vient la pie aux champs que le foin vert embaume,
Au fond du vieux château s’éveille le foyer;
C’est le temps de la ville. – Oh! lorsque l’an dernier,
J’y revins, que je vis ce bon Louvre et son dôme,
Paris et sa fumée, et tout ce beau royaume
(J’entends encore au vent les postillons crier),
Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine!
J’allais revoir l’hiver. – Et toi, ma vie, et toi!
Oh! dans tes longs regards j’allais tremper mon âme;
Je saluais tes murs. – Car, qui m’eût dit, madame,
Que votre coeur sitôt avait changé pour moi?
Alfred de Musset
Campagne picarde
La fermeture du site de mon hébergeur fait que les photos sur cette page ont disparu.