Archive pour novembre, 2006

Flore du bord de mer.

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D’or et de brun

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Dimanche  avec le soleil, nous avons enfourché les vélos et direction  Saint Goustan le port d’Auray, son charme d’antan, ses maisons à colombages, une perle rare, je ne m’en lasse pas.

plan.jpg Auray centre.

 

Les sentiers au dessus du port étaient or et brun de feuilles tombées, les derniers feux de l’automne avant que l’hiver ne vienne.

Quelques photos. 

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                        Bonne journée

 

Le bonheur est….

 

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            Pour une meilleure organisation du blog, j’ai déplacé  Automne dans la Baie de Somme, vers mes pages, vous retrouverez là, les photos du Hourdel et du Marquenterre.

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L’albatros

 

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L’albatros

 

 

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage

Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,

Qui suivent, indolents compagnons de voyage,

Le navire glissant sur les gouffres amers.

 

A peine les ont-ils déposés sur les planches,

Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,

Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches

Comme des avirons traîner à coté d’eux.

 

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !

Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !

L’un agace son bec avec un brûle-gueule,

L’autre, mime en boitant, l’infirme qui volait !

 

Le poète est semblable au prince des nuées

Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;

Exilé sur le sol au milieu des huées,

Ses ailes de géant l’empêche de marcher.

 

 

 

Baudelaire.

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L’ALBATROS (1884)


Dans l’ immense largeur du capricorne au pôle
le vent beugle, rugit, siffle, râle et miaule,
et bondit à travers l’ Atlantique tout blanc
de bave furieuse. Il se rue, éraflant
l’ eau blême qu’ il pourchasse et dissipe en buées ;
il mord, déchire, arrache et tranche les nuées
par tronçons convulsifs où saigne un brusque éclair ;
il saisit, enveloppe et culbute dans l’ air
un tournoiement confus d’ aigres cris et de plumes
qu’ il secoue et qu’ il traîne aux crêtes des écumes,
et, martelant le front massif des cachalots,
mêle à ses hurlements leurs monstrueux sanglots.

 


Seul, le roi de l’ espace et des mers sans rivages
vole contre l’ assaut des rafales sauvages.
D’ un trait puissant et sûr, sans hâte ni retard,
l’ oeil dardé par delà le livide brouillard,
de ses ailes de fer rigidement tendues
il fend le tourbillon des rauques étendues,
et, tranquille au milieu de l’ épouvantement,
vient, passe, et disparaît majestueusement.

Leconte de l’Isle

 

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Honfleur

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Poème Leconte de l’Isle

                                                         

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LE FRAIS MATIN DORAIT (1886 )

 

Le frais matin dorait de sa clarté première
la cime des bambous et des gérofliers.
Oh ! Les mille chansons des oiseaux familiers
palpitant dans l’ air rose et buvant la lumière !
Comme lui tu brillais, ô ma douce lumière,
et tu chantais comme eux vers les cieux familiers !
à l’ ombre des letchis et des gérofliers,
c’ était toi que mon coeur contemplait la première.
Telle, au jardin céleste, à l’ aurore première,
la jeune ève, sous les divins gérofliers,
toute pareille encore aux anges familiers,
de ses yeux innocents répandait la lumière.

 

Harmonie et parfum, charme, grâce, lumière,
toi vers qui s’ envolaient mes songes familiers,
rayon d’ or effleurant les hauts gérofliers,
ô lys, qui m’ as versé mon ivresse première !
La vierge aux pâles mains t’ a prise la première,
chère âme ! Et j’ ai vécu loin des gérofliers,
loin des sentiers charmants à tes pas familiers,
et loin du ciel natal où fleurit ta lumière.
Des siècles ont passé, dans l’ ombre ou la lumière,
et je revois toujours mes astres familiers,
les beaux yeux qu’ autrefois, sous nos gérofliers,
le frais matin dorait de sa clarté première !

Leconte de l’Isle

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Le Familistère.

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                                              Guise et le Familistère

 

 

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Extrait de la définition (de Wikipédia l’enclyclopédie libre).

Le plus célèbre des Familistères est celui de Guise, créé en 1860 par Jean-Baptiste André Godin, sur des plans qu’il avait établis lui-même, et qui conserva sa fonction à l’identique jusque 1968. Disciple de Charles Fourier, Jean-Baptiste Godin avait financé ces constructions pour y loger les familles d’ouvriers de son usine, dans des conditions d’hygiène et de confort inégalables pour l’époque (eau courante, toilettes, bibliothèque, prise en charge de la scolarité des enfants, etc.)

Le Familistère de Guise est aujourd’hui classé au titre des Monuments historiques, et il est toujours habité.

Url Wikipédia :  http://fr.wikipedia.org/

 

 

Le Marais Vernier près de Honfleur

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Mercredi, pas d’école !!

Je suis sans inspiration, donc aujourd’hui je n’ajouterai pas de petite pierre à mon  blog.

Bonne journée à tous et toutes.   Cool

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